Le monde du rugby est en proie à un véritable remue-ménage. La nouvelle est tombée comme un couperet : Rhys Carre quitte Cardiff pour rejoindre les rangs des Saracens. Mais quels sont les dessous de ce transfert qui secoue les passionnés du ballon ovale?
Un choix guidé par la déception?
Rhys Carre ne fera plus trembler les pelouses galloises à la fin de la saison. Le pilier gallois rejoint les Saracens, ébranlant le monde du rugby de sa décision. Mais quel vent a bien pu pousser l’international gallois, auteur de sept essais, à prendre cette décision? On murmure que la déception suite à une non-sélection pour la Coupe du monde 2023 serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
L’ombre d’une non-sélection retentissante
En effet, la non-sélection de Carre pour le mondial en France a fait grand bruit. Après les retraites de figures emblématiques du rugby gallois, ne pas retenir un joueur de son calibre a créé des remous. « Carre n’a pas réussi à atteindre les standards individuels fixés à la fin du Tournoi des 6 Nations, » a déclaré la fédération galloise dans un communiqué qui n’a pas manqué de soulever des interrogations.
La frustration de Gatland palpable
Warren Gatland, figure incontournable du rugby gallois, n’a pas caché son étonnement lors d’une conférence de presse.
« J’ai trouvé ce communiqué extrêmement simple, ne dévoilant pas beaucoup de détails, »
Warren Gatland
A-t-il confié. Une manière subtile de souligner l’injustice ressentie par le staff et le joueur lui-même?
Et maintenant?
Ce départ de Rhys Carre vers les Saracens ouvre un chapitre inédit dans sa carrière. L’efficacité et la puissance qu’il apportait à Cardiff feront désormais le bonheur des supporters des Saracens. Une nouvelle ère commence, non sans une certaine amertume pour les fans et une question qui résonne : l’herbe sera-t-elle vraiment plus verte de l’autre côté de la Manche pour le joueur gallois?
Ce transfert de Carre vers les Saracens est plus qu’un simple mouvement de joueurs. C’est une manifestation de désappointement, une quête de reconnaissance et, peut-être, le début d’une rédemption sportive. Reste à voir si la décision s’avérera être la meilleure pour sa carrière et pour le rugby gallois.
Photo: Icon Sport