Avec une offre avoisinant le milliard d’euros sur huit ans, le Qatar fait la cour à World Rugby pour l’organisation des finales de la Ligue des Nations. Annoncée par le Daily Mail, l’ambition qatarie pour la sphère ovale ne connait décidément pas de limites. Mais que promet réellement le pays du Golfe?
Un « Superbowl en rugby » à Doha?
Évoquant la promesse d’un événement d’envergure à l’image d’un « Superbowl en rugby », le Qatar envisage de transformer la finale de la Ligue des Nations en un spectacle sportif de trois jours d’ampleur inédite.
Les projecteurs seraient braqués sur Doha et particulièrement le Lusail Stadium, déjà connu pour avoir accueilli la finale de la Coupe du monde de football en 2022.
Des promesses économiques conséquentes
Pour attirer ces nations de l’hémisphère nord et celles de la Sanzaar, le Qatar met en avant non seulement ses infrastructures de premier ordre, mais également des retombées économiques de près de 950 millions d’euros sur huit ans. Argument non négligeable pour les parties prenantes de ce tournoi naissant.
La Ligue des Nations, une compétition à l’aube d’une ère nouvelle
Avec un premier rendez-vous fixé pour novembre 2026, la Ligue des Nations pourrait redessiner le paysage international du rugby, intégrant un circuit qui verrait les équipes du Six Nations s’envoler vers le Sud, avant d’accueillir à leur tour leurs adversaires de l’hémisphère opposé l’automne suivant.
Aux traditionnels acteurs de cette compétition se joindraient potentiellement le Japon et les Fidji.
Les décideurs aux commandes
La décision finale quant à l’acceptation de cette offre juteuse demeure entre les mains des instances dirigeantes des nations participant au Tournoi ainsi que celles de la Sanzaar. Selon le Daily Mail, une semaine leur serait impartie pour trancher dans ce choix stratégique et peut-être historique.
Un choix stratégique pour le monde du rugby
Si acceptée, l’initiative qatarie pourrait révolutionner le rugby international, offrant des perspectives économiques et médiatiques sortant de l’ordinaire.
Cependant, cette proposition soulève également des questions sur l’influence des grands investissements dans le sport et le futur du rugby.
Restera-t-il un sport ancré dans ses traditions ou se laissera-t-il guider par les promesses des nouveaux sanctuaires sportifs mondialisés?
Photo: Icon Sport