Frédéric Guin
La saison a débuté depuis à peine deux mois, que déjà les négociations concernant les futurs contrats de nombreux joueurs ont démarré.
Depuis, plusieurs saisons, le marché des transferts semble s’ouvrir en coulisses de plus en plus tôt. En effet, dès début septembre, les premières informations ont filtré. L’avenir de grandes stars du championnat telles Kockott, Trinh-Duc, Fritz, Palisson, Michalak, Dulin, ou Vahaamahina alimentent le débat. Cette situation est nouvelle, le monde du rugby n’ayant pas été habitué à une telle agitation autour des transferts. Mais l’offre est plus importante. Des clubs comme Bayonne, Montpellier, Perpignan, mais surtout Toulon et le Racing sont arrivés sur un marché dominé par Clermont, Toulouse, le Stade Français et Biarritz, et ont permis une redistribution des cartes.
Cela explique que les dirigeants se positionnent et se renseignent de plus en plus tôt pour attirer les tout meilleurs dans leurs filets. Attention aux dérives de ce système, qui pourrait entrainer une inflation des salaires et des comportements pas toujours dans « l’esprit rugby. » On pense entre autres au clash entre Toulon et le Stade Français il y a deux ans à propos de Mathieu Bastareaud. Ou encore au Castres Olympique, qui doit gérer depuis deux saisons les rumeurs entourant son joueur phare, Rory Kockott. Certains sont même près à ne pas aller au bout de leurs contrats s’ils manquent de temps de jeu, comme cela pourrait être le cas d’Alexis Palisson… Quoi qu’il en soit, le marché des transferts fait désormais autant parler que ce qui se passe sur les terrains…
Thomas Michel