D.R.
Un seul être vous manque et tout un est dépeuplé. C’est ce qu’on dû ressentir les supporters du RC Toulon durant la finale du Top 14 perdue contre le Stade Toulousain.
Suspendu quatre semaines par l’ERC suite à un plaquage dangereux sur Ngwenya en finale du Challenge Européen, Carl Hayman espérait être blanchi par la commission d’extension des sanctions afin de disputer la finale du championnat de France. Il n’en a rien été et le RCT a dû se passer des services du pilier néo-zélandais qui, après une première saison décevante, a enfin pris la pleine mesure de notre championnat pour se hisser au niveau des meilleurs spécialistes de l’hexagone.
Le pilier All Black absent, Davit Kubriashvili a de nouveau été aligné à la pile droite, comme contre le Racing-Métro et Clermont. Mais, après deux matchs héroïques, le Géorgien a été à la peine et a souffert le martyr en mêlée fermée face à un Gürthro Steenkamp de gala.
Sanctionné d’un carton jaune à l’heure de jeu, Kubriashvili a été à l’image du paquet d’avants varois, malmené et impuissant. Les sept pénalités obtenues par le pack Toulousain l’attestent, Toulon n’a pas réussi à répondre présent dans ce secteur pourtant primordial dans les matchs couperets. « No scrum no win » disaient les Anglais. Au vu du match de samedi, difficile de leur donner tort.
Nicolas Werquin