Dans le jeu de séduction effréné du Top 14, certaines pépites suscitent les convoitises. Louis Carbonel, maître à jouer de Montpellier, n’échappe pas à la règle. Pourtant, à l’heure où les rumeurs le propulsaient déjà sous d’autres cieux, le demi d’ouverture reste solidement ancré dans son fief héraultais. La question brûlante se pose donc : Pourquoi Carbonel privilégie-t-il la stabilité montpelliéraine en dépit des appels du pied venus de Paris ou Clermont ?
Les coulisses d’une fidélité inébranlable
C’est un secret de Polichinelle : en coulisses, le Stade Français et l’ASM Clermont Auvergne lorgnaient sur le numéro 10. L’attrait était palpable, la tentation grande. Mais alors, quel tour de magie le MHR a-t-il opéré pour garder sa carte maîtresse jusqu’en juin 2025, surtout après l’arrivée récente de Patrice Collazo à sa tête, avec qui Carbonel avait entretenu des relations tumultueuses lors de leur passage commun à Toulon ?
A-t-on affaire à un simple caprice du sort ou à une loyauté rare dans le rugby d’élite ?
En effet, côté Stade Français, la recherche d’un stratège pour sculpter le futur semblait ouvrir une voie royale à Carbonel. De même, chez les Jaunards, l’éventuel départ de Jules Plisson leur ouvrait les bras pour accueillir notre homme. Un choix cornélien s’annonçait pour l’ouvreur français, artisan des succès des Bleuets en 2018 et 2019.
Un calcul stratégique payant ?
Carbonel et Montpellier tiennent ferme la barre malgré l’agitation des transferts. L’équilibre du club repose en grande partie sur ses épaules, lui qui a déjà endossé le maillot à dix reprises cette saison. La perspective du départ de Paolo Garbisi vers les rangs italiens et les exigences du calendrier actuel semblent avoir scellé le sort de Carbonel, qui demeurera un atout indéniable pour le MHR.
Espérons pour les fans du MHR que la fidélité de Carbonel ne s’apparente pas à une étoile filante, mais plutôt à une étoile du guide, marquant de sa luminescence le chemin des titres futurs. Oui, l’Hérault clame haut et fort qu’il possède en Carbonel, non pas un loup solitaire, mais un guide fidèle et résolu à arpenter les sentiers rugbystsiques au côté de ses frères d’armes. Une histoire à suivre, dont l’encre n’a peut-être pas fini de couler dans les annales du Top 14.