Dans l’enceinte survoltée de Dauger, l’Aviron Bayonnais a arraché un succès précieux face à l’USAP, scellant ainsi son maintien dans l’élite du rugby français. C’est dans un contexte de tension palpable, où chaque action pouvait influencer l’avenir immédiat du club, que les Basques ont su tirer leur épingle du jeu.
Camille Lopez exprime son soulagement
Parmi les témoignages marquants suite à cette confrontation, celui de Camille Lopez est particulièrement évocateur. Le demi d’ouverture de Bayonne ne cache pas sa satisfaction :
« On est content de finaliser le maintien ce (samedi) soir. »
Camille Lopez
Cependant, il admet que la partie n’était pas parfaite :
« On a été très moyen dans l’animation offensive, »
Camille Lopez
Déplore-t-il dans ses propos. L’efficacité a donc primé sur la manière, une notion souvent prônée dans le rugby de haut niveau.
Les réactions du staff technique
Gregory Patat, le manager bayonnais, n’a pas manqué de souligner l’importance de cette victoire :
« Le boulot est fait »
Gregory Patat
Déclare-t-il, avant de pointer du doigt les déficiences de son équipe :
« Je ne suis pas satisfait du contenu du match. »
Gregory Patat
Si la défense a été un point fort, il a relevé un manque de maîtrise dans la conservation du ballon.
Du côté de Perpignan, Franck Azéma, le manager de l’USAP, fait part de sa déception tout en relevant la capacité de réaction de ses joueurs par rapport à la prestation précédente :
« Cette semaine, c’est beaucoup mieux. »
Franck Azéma
Un regard critique sur les performances
Les commentaires des acteurs du match soulèvent une réflexion plus large sur l’exigence du Top 14. La victoire de Bayonne, bien qu’imparfaite, illustre la nécessité de s’adapter aux circonstances et de tirer profit du mental dans les moments clés. Cette capacité à rester solide psychologiquement sera sans doute un atout pour les dernières journées du championnat.
Lucas Bachelier de Perpignan évoque les regrets
Lucas Bachelier, troisième ligne de Perpignan, met l’accent sur les marges de progression, notamment en termes de finition :
« Il manque pas grand-chose mais encore trop de choses pour gagner ici. »
Lucas Bachelier
Une réflexion qui pousse à la remise en question et qui démontre que dans le rugby, la frontière entre une défaite et une victoire peut tenir à peu de chose.
Au final, si la fête est belle côté bayonnais, avec un maintien assuré, les deux camps savent que la perfection est loin d’être atteinte. Ces derniers matchs ont certes ancré l’Aviron Bayonnais dans le Top 14, mais ils soulignent également l’importance des détails qui, peaufinés, pourraient transformer une saison de maintien en une saison triomphante.
Alors que le rideau ne s’est pas encore abaissé sur cette saison, chaque équipe aura à cœur de peaufiner son jeu pour finir en beauté.
Photo: Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport