Le Stade Français affrontait l’Union Bordeaux Bègles (UBB) en demi-finale du Top 14, dans un match serré ponctué par une défaite amère (20-22). Laurent Labit, directeur du rugby parisien, n’a pas caché sa frustration lors de la conférence de presse du 23 juin 2024 après la rencontre, mettant en lumière de multiples facteurs qui ont joué contre son équipe.
Des décisions questionnées
Dès le début de l’affrontement, les Parisiens étaient sous pression. La pluie rendant le ballon glissant, la stratégie choisie était clairement de ne pas prendre de risques inutiles. Toutefois, Labit souligne que:
« tout le monde a vu les conditions de jeu »,
Laurent Labit
Mais regrette un:
« mauvais début de match »
Laurent Labit
Avec sa propre équipe minée par l’indiscipline. Malgré une réaction positive, le directeur du rugby regrette amèrement l’absence de points marqués durant des phases offensives prometteuses et souligne les « fautes répétées à cinq mètres » avant la pause.
Une implication sans faille
Laurent Labit a tenu à mettre en avant la fierté envers ses joueurs qui, selon lui, ont tout donné face à l’UBB :
« On est fiers de ce qu’on a fait, avec quasiment tout contre nous »
Laurent Labit
Cette attitude résiliente est à souligner, même si elle ne masque pas le goût amer laissé par le résultat.
Un essai de pénalité sujet à controverse
Au cœur de son intervention, Labit évoque une décision:
« très difficile de ne pas accorder d’essai de pénalité sur un maul qui allait dans l’en-but. »
Laurent Labit
Cette phase de jeu aurait pu inverser le cours du match et la non-attribution de cet essai a visiblement marqué les esprits au sein du Stade Français.
Des comparaisons qui interpellent
Laurent Labit fait un parallèle avec la demi-finale de la veille entre Toulouse et La Rochelle, mettant en avant l’incohérence selon lui des critères arbitraux :
« Sur la première action des Toulousains dans les 5 mètres de La Rochelle, l’ailier droit a pris un jaune la première fois qu’ils sont venus. Nous, il en a fallu six en fin de première période, trois en fin de match pour ne pas voir s’accorder d’essai de pénalité ».
Laurent Labit
Vers de futures conquêtes
Malgré les déceptions, la détermination est palpable dans les propos de Labit qui appelle son équipe à gagner:
« le droit ou la crédibilité pour avoir un coup de pouce pour pouvoir passer et gagner ces matches-là ».
Laurent Labit
Une philosophie qui, espère-t-il, permettra au Stade Français de transcender les obstacles et peut-être de bénéficier de décisions plus favorables à l’avenir.
Une quête de justice sportive
Dans le tourbillon de la compétition, les décisions arbitrales peuvent parfois laisser un goût amer, mais elles ne doivent pas masquer le courage et l’engagement des joueurs sur le terrain. Laurent Labit et le Stade Français regardent déjà vers l’horizon, préparant les prochains affrontements avec une soif de victoire intacte et une envie de faire valoir leur jeu, coûte que coûte.
Photo: Hugo Pfeiffer/Icon Sport