Les Springboks, champions du monde en titre, ont été au cœur d’une controverse majeure à l’approche de leur quart de finale contre la France. Mais qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres?
L’Origine du Conflit
L’Afrique du Sud, tout comme les Bermudes, n’a pas encore aligné sa législation antidopage sur le nouveau Code mondial antidopage de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui est entré en vigueur en 2021. Cette non-conformité aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour les Springboks, notamment l’interdiction de hisser leur drapeau, de porter leur maillot traditionnel et de jouer leur hymne national lors des compétitions internationales.
Le Réveil des Springboks
Face à cette menace imminente, le gouvernement sud-africain a pris les taureaux par les cornes. Il a décidé de faire appel de la décision de l’AMA, une démarche qui, si elle réussit, « retarderait » les sanctions de l’AMA. Cela signifie que les Springboks pourraient éviter de jouer sous une bannière neutre lors de leur quart de finale contre la France.
La Réaction du Monde du Rugby
Cette situation a suscité une vive réaction dans le monde du rugby. Mark Alexander, le patron de la fédération sud-africaine de rugby, n’a pas mâché ses mots en déclarant :
« C’est une honte. C’est très préoccupant pour notre pays ».
Il a pointé du doigt le gouvernement pour ne pas avoir adapté la législation à temps, malgré les avertissements.
L’Esprit d’Équipe
Mais comme on dit, « l’union fait la force ». Le directeur du rugby sud-africain, Rassie Erasmus, a exprimé son soulagement face à cette décision d’appel.
« Tout est suspendu et nous pouvons nous concentrer sur la défense des couleurs de l’Afrique du Sud sur le terrain »
Rassie Erasmus
Quelle Suite pour les Springboks?
La balle est maintenant dans le camp du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne. Si le TAS statue en faveur de l’Afrique du Sud, les Springboks pourront jouer avec fierté, portant leurs couleurs nationales contre la France. Sinon, ils devront faire face à des conséquences sans précédent dans l’histoire du rugby.
Alors, les Springboks joueront-ils sous leur bannière nationale ou sous une bannière neutre? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, cette controverse a ajouté une couche supplémentaire d’anticipation à un match déjà très attendu. Et comme le dit si bien l’expression, « après la pluie, le beau temps ». Espérons que ce dicton se vérifie pour les Springboks et leurs fans.
Photo : Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport