Le troisième ligne Pierre Huguet, récemment blessé, va retrouver dimanche les joies de la compétition. Sa particularité ? Il foulera la pelouse de Jean-Dauger, là où il a évolué durant deux ans.
Ce retour à Bayonne revêt une dimension émotionnelle particulière pour le joueur du Stade Français, marquant également sa première apparition depuis sa période d’indisponibilité. Un scénario presque écrit, un rendez-vous qui sera, sans nul doute, chargé en intensité.
Un défi sportif et atmosphérique
Huguet n’a pas encore savouré de victoire sous ses nouvelles couleurs parisiennes.
Face au public bayonnais, réputé connaisseur et passionné, le défi est double : sportivement, il est primordial de s’imposer pour initier une dynamique positive, et atmosphériquement, il s’agit de répondre à une ambiance que l’on sait parfois infernale.
La recette est connue, c’est l’exécution qui comptera.
Une pression à inverser
Comment transformer la ferveur du stade Jean-Dauger en avantage pour les visiteurs ? Huguet connaît le remède : mettre la pression sur l’adversaire et atténuer ainsi le soutien du public local.
L’expérience de l’ambiance de ce stade particulier doit servir les desseins du Stade Français, dont la préparation semble avoir été ponctuée par la « Pena Baiona« , hymne emblématique bayonnais, pour habituer notamment les recrues étrangères à l’atmosphère qu’ils vont devoir maîtriser.
Une place à affirmer
Avec le retour de plusieurs joueurs clés, dont Huguet, les mots du co-entraîneur Laurent Labit résonnent comme un appel à la démonstration de force.
Il est question de montrer qu’ils ont pleinement leur place au sein de cet effectif du Stade Français, l’opportunité de marquer les esprits est palpable. D’autant plus face à une équipe de Bayonne redoutable à domicile, mais pas invincible.
Un enjeu au-delà du résultat
Ce match est plus qu’une simple rencontre de Top 14, c’est une histoire de retrouvailles, d’affirmation de soi et de conquête. Pierre Huguet et le Stade Français ont une carte à jouer et un message à envoyer.
Gagner à Jean-Dauger ne serait pas seulement une victoire dans le classement, mais une victoire sur un passé affectif, et un pas vers l’avant sportivement parlant.
Photo : Loic Cousin/Icon Sport