Après la divulgation d’informations jugées exagérées par l’avocat de deux jeunes internationaux français mis en cause dans une affaire de viol présumé, les réactions ne se sont pas faites attendre.
Maître Antoine Vey, représentant d’Oscar Jegou et d’Hugo Auradou, a fermement critiqué l’exposition médiatique des éléments d’un rapport médico-légal, parlant même de « fake news totale. »
Intervention sur RMC : point de vue de la défense
Invité ce lundi matin sur RMC, l’avocat a exprimé son rejet de l’interprétation faite par certains médias suite à la publication par Le Parisien de détails du rapport évoquant une quinzaine de blessures sur la victime présumée, une femme de 39 ans. Selon lui, ces informations seraient « complètement extrapolées et décontextualisées« .
Analyse contestée du rapport médico-légal
Maître Vey assure que les conclusions de l’expertise, basées sur l’analyse de photos, ne sont pas aussi alarmistes que ce qu’en disent les médias. Il reconnaît l’existence de « 14 marques ou microlésions« , mais réfute que celles-ci aient nécessairement été causées par des coups.
De plus, il affirme que le rapport exclut formellement toute lésion dans les parties intimes de la victime présumée.
Appel au calme et respect du processus judiciaire
Face à ce qu’il considère comme une diffusion trompeuse d’informations, l’avocat a appelé au calme et a exhorté l’opinion publique et les médias à attendre que « le temps judiciaire se fasse » avant de tirer des conclusions.
Ce conflit entre l’interprétation des données médico-légales et la défense des joueurs soulève des questions sur le traitement médiatique des affaires judiciaires et l’influence possible sur l’opinion publique.
L’affaire de Mendoza, avec ses implications sportives et judiciaires, reste sous le feu des projecteurs tandis que l’enquête continue. La communauté rugbystique reste attentive à l’évolution de ce dossier et particulièrement aux répercussions futures sur la carrière des deux jeunes joueurs français.
Photo :Icon Sport