En pleine tourmente suite à la diffusion par Melvyn Jaminet d’une vidéo à caractère raciste, le président du RCT, Bernard Lemaître, pour la première fois depuis le début de l’affaire, partage ouvertement sa déception et ses exigences envers le joueur et le monde du rugby.
Président du RCT, Lemaître se confie
Le rugby professionnel renferme ses zones d’ombre, et Bernard Lemaître les connaît bien. Apprenant l’affaire Jaminet lors de son premier jour de vacances, le président de Toulon déplore la situation: « gâchées » sont ses vacances, balayées par une vidéo raciste qui ternit l’image d’un sport déjà sous le feu des projecteurs pour ses multiples écarts.
Une dialogue nécessaire entre joueurs et dirigeants
Lemaître se montre ferme: la perte de contrôle et les excès en dehors du terrain sont inacceptables. Pour lui, imposer des règles rigides devient impératif.
Le président de Toulon condamne les écarts de Jaminet et exige une prise de parole du joueur devant ses coéquipiers, insistante sur l’importance de conserver une image respectueuse du club et de ses valeurs.
Les sanctions, une étape vers un meilleur encadrement
Les sanctions infligées à Jaminet – une mise à pied calquée sur celle de la FFR – sont claires, mais le président du RCT insiste sur la nécessité de définir un programme personnel pour le joueur pendant son absence des terrains.
Lemaître est préoccupé par la nécessité d’instaurer une discipline renforcée et de repenser l’encadrement au sein de l’équipe de France et des clubs du Top 14.
Un contrat modifié pour Jaminet, des perspectives d’avenir
Le contrat de Jaminet a subi des modifications substantielles. Sans divulguer les détails confidentiels, Lemaître mentionne un réaménagement dû à l’absence du joueur et une réaction au tort causé au club.
Enfin, bien qu’il exprime une certaine lassitude face aux « emmerdes » du rugby professionnel, le président réaffirme son engagement grâce à la passion intense que lui procure le sport.