La convivialité des célébrations natalices entre Argentins ne masque pas l’ambition combative de Joël Sclavi. Présent en conférence de presse le vendredi précédant le déplacement à Perpignan, le pilier de La Rochelle a non seulement partagé ses moments de fraternité lors du réveillon, mais il a également mis en lumière l’état d’esprit guerrier qui animera les joueurs lors de la 13e journée du Top 14.
Des retrouvailles fraternelles teintées de rivalité
Après avoir célébré Noël autour d’un asado traditionnel avec ses pairs argentins évoluant en France, Sclavi sait que les festivités laisseront place à une lutte acharnée sur le terrain.
Entre rires, il visualise déjà le face-à-face avec ses compatriotes du camp adverse de Perpignan, évoquant une ambiance de « guerre » sportive.
Un stade Aimé-Giral redoutable
Le stade d’Aimé-Giral, réputé pour son public fervent, reste un défi de taille pour l’équipe rochelaise. Évoquant la défaite subie l’année précédente dans cette enceinte, l’international argentin est conscient de la nécessité d’une performance solide pour contrer l’énergie des supporters locaux et contenir l’élan de l’équipe catalane.
La pression est partagée
En position délicate au classement, tant Perpignan à la 12e place que La Rochelle au rang de sixième ressentent une tension palpable. Chaque équipe est assoiffée de victoire, et Sclavi insiste sur l’importance cruciale d’une victoire à l’extérieur pour ne pas se laisser distancer par les leaders du championnat.
Une marche en avant à franchir
Conscient que les matchs récemment disputés ne reflètent pas l’intensité et la constance des entraînements, le numéro 3 des Pumas souligne l’effort collectif pour transposer la rigueur des sessions préparatoires en résultats concrets sur le terrain de jeu.
La quête rochelaise de jouer pleinement les quatre-vingts minutes s’incarne dans cette volonté de transcendance durant la compétition.
Vers une progression individuelle et collective
Malgré des performances remarquées avec la sélection argentine, Sclavi admet avoir rencontré des difficultés à réitérer un niveau similaire en club. Il attribue une partie de cette adaptation au fort esprit de concurrence entre les piliers du Stade Rochelais, tous internationaux.
Par ailleurs, le pilier exprime une volonté d’améliorer son impact mental sur le terrain, surtout suite à des erreurs qui l’ont tourmenté lors de précédentes rencontres.
L’échange ludique entre coéquipiers lors du match contre le XV de France
Le choc amical contre le XV de France en novembre, qui a vu Sclavi opposé à ses coéquipiers rochelais, se révèle être un souvenir marqué par l’espièglerie et la camaraderie. Échanges ludiques à l’issue des mêlées et plaisanteries ont ponctué ce match international.
Enfin, le pilier de La Rochelle conclut sur une note légère en réfutant le surnom que lui avait donné Uini Atonio, celui de « Leo Messi de la Rochelle« , et se concentre désormais sur son amélioration en mêlée.
L’affrontement entre La Rochelle et Perpignan s’annonce électrique, avec à l’image de Joël Sclavi, des joueurs déterminés à faire preuve de force et d’unité sur la pelouse, transformant les liens fraternels en puissante rivalité le temps d’un match.
Photo : Icon sport