Les « petits » du rugby mondial cherchent leur place
Alors que les géants du rugby se disputent les premières places, les équipes moins renommées aspirent à une évolution majeure. Leur objectif ? Que le rugby ne soit pas dominé par une poignée de nations.
Un déséquilibre flagrant
Des scores tels que 76-0 pour l’Afrique du Sud contre la Roumanie, 96-0 pour la France contre la Namibie, ou 71-0 pour l’Angleterre contre le Chili montrent un déséquilibre évident. Ces équipes moins expérimentées sont souvent écrasées par les titans du rugby. L’Uruguay, cependant, a montré une résistance notable, bien qu’ils aient finalement été vaincus par la France et l’Italie.
Un appel pour un changement
Les équipes moins renommées veulent plus de compétitions. Elles souhaitent que le rugby soit un sport plus global. German Kessler, joueur uruguayen, souligne l’importance de rendre les matchs plus attrayants. Ces équipes veulent affronter les meilleures, pas seulement entre elles.
Une préparation insuffisante
La préparation est un défi majeur pour ces équipes. Par exemple, certains joueurs namibiens ont dû changer d’emploi pour participer à la Coupe du Monde. De plus, la plupart de ces joueurs ne sont pas professionnels. Ils doivent jongler entre leur carrière et leur passion pour le rugby.
Risques et dangers
L’intensité des matchs de la Coupe du Monde est un autre problème. Marius Tincu, ancien joueur roumain, met en garde contre les dangers potentiels. Les joueurs ne sont pas habitués à une telle intensité, ce qui peut entraîner des blessures graves.
L’exemple de l’Italie
L’Italie est souvent citée comme un exemple de progression. Depuis son entrée dans les Six Nations en 2000, l’équipe a considérablement progressé. D’autres équipes aspirent à suivre cet exemple.
Vers une Coupe du Monde élargie ?
World Rugby envisage d’augmenter le nombre d’équipes de 20 à 24 pour la prochaine édition. L’objectif est de niveler le terrain et de donner plus d’opportunités aux équipes moins expérimentées.
Photo : Icon sport