D.R.
La saison prochaine, le Benetton Trévise et Aironi intègreront la Ligue celtique, compétition qui fête son dixième anniversaire, et qui regroupe déjà les provinces irlandaises, écossaises et galloises. Alors que les négociations étaient arrivées au point mort en février, celles-ci ont finalement abouties. Quel bénéfice pourra en tirer l’Italie ? Bien que présents en H Cup, les clubs transalpins ont peu de rendez-vous de très haut-niveau à disputer chaque année.
En ligue celtique, ces deux équipes se verront opposées à deux reprises aux meilleures formations européennes (Leinster, Munster, Ospreys …etc), mais aussi à d’autres formations d’un niveau plus faible mais déjà bien supérieurs à celui du championnat italien.
Bon deal pourrait-on penser dans les deux camps. Pour le Celtic Rugby, organisateur, cela rajoute des dates au calendrier, augmente les droits TV, bref, fais rentrer de l’argent dans les caisses.
Pour les Italiens, cela fera gagner un temps précieux pour l’éclosion de jeunes talents et leur aguérissement au plus haut niveau. Ce qui rejaillira forcément sur la Squadra Azzura à terme. Surtout, ce sera un moyen de fidéliser enfin un public conséquent pour le rugby de clubs de l’autre côté des Alpes.
Reste maintenant à constituer des équipes qui tiendront la route en Celtic League. Dans ce cadre, le retour au pays des internationaux aguérris est espéré. Le premier a franchir le pas est le deuxième ligne Marco Bortolami. Après de longues années en Premiership à Gloucester, il évoluera la saison prochaine avec Aironi.
Le retour de Gonzalo Canale était également éspéré. Mais le centre vient de resigner à Clermont.
Restera alors à regrouper les meilleurs talents locaux au sein de ces équipes qui joueraient le rôle de véritables sélections, et même les agrémenter avec quelques pièces maîtresses venues de l’étranger.