La rumeur s’est transformée en certitude : Jules Soulan, l’énigmatique numéro 10, est prêt à changer de maillot. Mais cette transition vaut bien plus qu’un simple transfert. C’est l’espoir renouvelé d’une carrière qui fait battre le cœur de Soulan, désireux de retrouver le rythme et l’éclat de ses premières esquives.
Le challenge est-il à la hauteur de l’ouvreur ?
Lui qui a dû faire face à une compétition acharnée dans les rangs d’Oyonnax se trouve maintenant à l’aube d’un chapitre que l’on pourrait croire tout droit sorti d’un récit épique sportif : le réveil du gladiateur.
Provence Rugby, tel un phénix du sud, renouvelle sa garde avec audace. Cette équipe, fière de son parcours « canon » en Pro D2, voit en l’arrivée de Soulan l’occasion de consolider son jeu et d’atteindre des sommets qui se dessinent déjà à l’horizon.
Les hommes du quatuor Delmas – Reggiardo – Ladauge – Dupuy, prouvent qu’en terre provençale, l’ambition se cultive avec la même ferveur que le rugby.
Jules Soulan, à 29 ans, est loin de dire son dernier mot. Son voyage vers la Provence peut être perçu comme une quête, celle d’un temps de jeu et d’un éclat qu’il est certain de retrouver sous un ciel plus clément. Avec seulement 384 minutes au compteur cette saison avec Oyonnax, l’appétit de Soulan pour le ballon ovale reste en éveil, prêt à se nourrir des challenges qui l’attendent.
Dijon, Colomiers, Agen et maintenant Provence…
La trajectoire de Soulan esquisse une carte du talent et de la persévérance. En quittant l’Ain, l’homme au pied savant ne se libère pas seulement d’une concurrence asphyxiante, il s’ouvre aussi à la perspective d’une renaissance sportive.
Dans les tribunes comme sur les bancs, on chuchote déjà à propos de cette alliance prometteuse. Y verra-t-on une éclosion spectaculaire ou un mariage de raison ? Le terrain reste, comme toujours, le seul juge de paix fiable. Et tandis que le soleil de Provence attend de caresser le visage de Soulan, le monde du rugby observe, anticipant les prologues d’une saison qui portera, sans doute, l’empreinte de ses coups de pied.
Photo : Icon Sport