À l’approche du match international de prestige entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande, le pilier anglais Joe Marler a soulevé un tollé en qualifiant le Haka de « ridicule » et en suggérant qu’il soit interdit.
Comme un coup de tonnerre, cette déclaration a provoqué une vague de réactions dans le monde du rugby et au-delà, incitant des personnalités aussi hautes placées que le ministre néo-zélandais des Sports David Seymour à entrer dans la mêlée.
Un impact culturel et sportif fort
Loin d’être anecdote, cette controverse a remis sur le tapis le débat sur le Haka et son rôle dans le rugby moderne.
La danse rituelle maorie, effectuée avant les matchs par les All Blacks, s’inscrit dans une tradition guerrière, mais est également un symbole culturel fort qui dépasse les frontières du terrain.
Marler, provocation et excuses
Suite aux réactions enflammées, Joe Marler a désactivé temporairement son compte X (anciennement Twitter), avant de revenir avec des excuses qui traduisent un certain malaise.
Dans une série de tweets, le pilier a tenté de s’expliquer, soulignant qu’il ne cherchait qu’à attiser l’intérêt pour le match et qu’il n’avait aucune intention malveillante.
Marler a même assuré avoir appris l’importance du Haka pour la culture néo-zélandaise, espérant que d’autres pourront bénéficier de cet enseignement.
Réactions contrastées et une absence remarquée
L’absence de Joe Marler, invoquée pour des « raisons personnelles », retirera le joueur du match à venir et l’exonère de la confrontation avec le Haka qu’il aura suscitée.
Cette déclaration inattendue et controversée ajoute sans doute un piment supplémentaire à la rencontre et met en lumière à la fois la dimension sportive et symbolique du rugby.
Cette polémique autour du Haka, si elle a nécessité une réponse rapide et des excuses de Marler, rappelle l’importance de comprendre et respecter les traditions culturelles dans le sport.
La vision de Marler sur le Haka et sa démarche provocatrice ont suscité un débat qui dépasse le cadre du rugby, s’étendant aux questions d’intégration culturelle et de respect mutuel entre nations et sportifs.
Photo: Icon Sport