James Slipper à l’aube d’un exploit historique : surpasser George Gregan

George Gregan
Posté par K. D. le 19 septembre 2024

Dans le cosmos du rugby, certains noms évoquent immédiatement respect et admiration. George Gregan, avec ses 139 sélections pour les Wallabies, en est un emblème.

Mais à l’occasion du Rugby Championship 2024, une page historique du rugby australien s’apprête à être tournée par un pilier aussi discret que résistant : James Slipper.

Un record pour entrer dans la légende

À la veille de sa 140e sélection, James Slipper ne s’apprête pas seulement à devenir le joueur le plus capé de l’histoire du rugby australien, mais aussi à intégrer l’exclusif cercle des joueurs internationaux les plus expérimentés.

Une performance que peu auraient pu anticiper lorsqu’il avait honoré sa première cape il y a de cela quatorze ans.

Une carrière au service des Wallabies

Si l’histoire n’oublie pas les champions tels que George Gregan, champion du monde en 1999, elle semble déjà prête à accueillir James Slipper à bras ouverts.

Le pilier, acteur de longue date des Brumbies depuis 2019, impressionne par sa constance et sa longévité au plus haut niveau.

Son nom est désormais cité aux côtés de légendes comme Brian O’Driscoll, Sergio Parisse, Richie McCaw, Sam Whitelock et l’intouchable Alun Wyn Jones.

L’occasion de retrouver le succès

Derrière la célébration individuelle se dresse un enjeu collectif capital pour les Wallabies. Après une déroute en Argentine, l’équipe australienne, menée par le sélectionneur Joe Schmidt, cherche à rebondir face aux All Blacks.

Le retour de joueurs clés tels que le centre Hunter Paisami et l’arrière Tom Wright pourrait être décisif. Au-delà du record, c’est bien une victoire que l’ensemble de l’équipe souhaite ardemment.

Samedi, un match à ne pas manquer

En somme, lorsque James Slipper entrera sur la pelouse contre la Nouvelle-Zélande, ce ne sera pas seulement pour inscrire son nom dans les annales du rugby mais aussi pour apporter l’étincelle nécessaire à son équipe.

Et peut-être, en fin de compte, aider les Wallabies à remettre la main sur les précieux lauriers du succès.

 

Photo : Icon Sport