D.R.
La semaine dernière, Bayonne et Biarritz ont surpris tout le monde du rugby en annonçant l’ouverture de discussions autour d’un possible rapprochement entre les deux clubs.
Depuis, ce projet ne manque pas de faire débat au Pays Basque. Jusqu’à présent peu de joueurs se sont exprimés sur cette possible fusion. Le troisième-ligne du BO, Imanol Harinordoquy (33 ans, 82 sélections), a été l’un des premiers à le faire dans les colonnes de Sud-Ouest. Et le natif de Garazi (photo) n’a pas l’air contre ce projet. « Il faut savoir ce que l’on veut. Garder son club, quoi qu’il en coûte, quitte à être rétrogradé sportivement, financièrement, voire les deux. On pourrait être confronté à cette situation. D’un autre côté, on peut unir les forces pour se battre avec les gros. Depuis trois quatre ans, ce n’est plus la même musique. Le rugby a changé de vitesse. (…) Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, le rugby est aussi une affaire de moyens, même si ça ne fait pas tout. Financièrement et sportivement, nos clubs souffrent. En tant que sportif, ça me plairait d’être dans une grande équipe qui jouerait les premiers rôles. Ce projet m’emballe car je suis profondément attaché au Pays basque. Je le disais déjà il y a quatre ou cinq ans, tout en étant persuadé qu’il ne verrait jamais le jour. Que cela se fasse ou pas, c’est déjà bien d’étudier la chose de manière significative et approfondie. »