La fusion entre le Stade Français et le Racing 92, si elle devient effective, va avoir un réel impact sur le TOP 14. Suite à la conférence menée par les 2 présidents, le flou est énorme sur l’organisation de cette nouvelle entité.
Les seuls points de certitude sont la nommiation du duo Labit-Travers pour diriger le groupe professionnel. Quant aux entraînements, ils se dérouleront au Plessis-Robinson.
Au niveau des effectifs. Pour les joueurs en fin de contrat, il y a de fortes chances qu’ils ne soient pas renouvelés mais quid de ceux encore liés à une des 2 entités pour la saison prochaine? Sur un total de 90 personnes, la moitié au minimum va devoir trouver un nouveau point de chute.
Concernant le TOP 14, le dernier Bayonne (22 points) et le 13ème Grenoble (27 points) peuvent voir dans cette fusion l’espoir de se maintenir puisqu’un seul club serait relégué en PRO D2. Un maintien qui poserait tout de même un certain nombre de problèmes, comment gérer les joueurs encore sous contrat mais qui auraient donné leur accord à une autre formation en cas de relégation? On pense par exemple à Jonathan Wisniewski dont l’avenir proche semblait se dessiner à Toulon alors qu’il est contractuellement lié au FCG jusqu’en 2018. Dans le cas où il resterait dans l’Isère, Luke McAlister pourrait venir combler la place vacante d’ouvreur au sein du RCT.
Cette fusion aura aussi des conséquences sur la fin du TOP 14 avec la relance de la course au maintien mentionnée ci-dessus. De plus, on peut se demander comment vont réagir les joueurs parisiens et franciliens sur le terrain entre résignation et révolution.
Les zone d’ombre sont encore très nombreuses autour de ce projet (associations, stades, staff administratif…) et il ne reste plus que 3 mois et demi avant le début de la saison 2017/2018.