L’ancien as du ballon ovale, Frédéric Benazech, troque les crampons pour le strass, échangeant le terrain boueux contre le tapis rouge de Miss France.
Dans le public de Poitiers ce soir, il ne vient pas apprécier les essais mais encourager sa propre fille, Jade, adversaire redoutée pour la couronne de Miss Languedoc 2025.
Une tension parentale palpable
À la question de savoir qui du père ou de la fille est le plus angoissé, la réponse de Benazech est sans détours. C’est avec un rire qu’il avoue, lui et sa compagne, ressentir une pression bien plus forte que leur progéniture.
Jade, sereine, semble glisser sur le stress comme sur une « étoile cirée ». Une assurance que le père, autrefois habitué aux grandes rencontres sportives, admire et envie, tant il se remémore le trac et l’appréhension qui l’habitaient avant chaque coup de sifflet.
Le soutien d’une tribu unie
Non loin de la scène où la compétition s’apprête à démarrer, la famille Benazech, nombreuse, s’est réunie à Poitiers. Venus en fourgon depuis leurs foyers d’origine, ils sont 25, les cœurs battant à l’unisson pour Jade.
Le cirque médiatique de Miss France, ils l’ont effleuré lors des répétitions, découvrant l’envers du décor, l’exigence et l’intensité de l’événement.
Jade face à l’aventure Miss France
Empreinte d’une certaine philosophie de la vie, Jade aborde la compétition avec la même tranquillité avec laquelle elle affronte ses matchs de handball.
Frédéric, spectateur de cette maturité naissante, se questionne sur ces nouvelles générations qui semblent imperméables à la peur de l’échec, préférant l’attitude « rien n’est grave« .
Le parallèle sportif
L’ancien joueur trace un parallèle entre l’expérience de sa fille et celle des jeunes talents émergeant dans le monde du rugby.
Il réfléchit à cette génération élevée au sein de formations sportives, où le chemin vers l’élite s’accompagne du développement d’une aisance face au public et aux caméras, alors que lui-même se souvient qu’être plongé dans l’arène était une épreuve en soi pour les anciens.
La soirée de Miss France devient ainsi un autre type de match pour la famille Benazech, où l’anticipation se mêle à la fierté. Et si Frédéric a désormais rangé les crampons, c’est pour suivre d’autres passions, toujours liées au rugby, mais aussi pour être présent dans ces moments extraordinaires qui dépassent le cadre du sport.
Une chose est sûre, quel que soit le résultat de la soirée, Jade aura réussi à impressionner son premier et plus fervent supporter : son père.
Photo: Icon Sport