D.R.
Chaque lundi, Rugby-Transferts vous dévoile ses déceptions ou ses coups de gueule sur le week-end du monde ovale. Voici donc le Flop 5 sur ce week-end du 21 avril.
1. La prestation Agenaise
« Il n’y a pas grand-chose à retenir de ce match ». En une phrase, Christian Lanta a parfaitement résumé la pauvre prestation fournie par le SU Agen à Bordeaux-Bègles, notamment durant une première mi-temps ou les Lot-et-Garonnais ont semblé amorphes. Mené 19-0 à la pause, le SUA s’est légèrement repris après les citrons, pour finalement s’incliner 29-15 et confirmer que, une semaine après avoir battu Toulon, cette équipe n’arrive pas à enchaîner les bons résultats.
2. L’indiscipline du Racing-Métro
Alors que le Racing-Métro évoluait vent dans le dos en première période, le tableau d’affichage penchait pourtant en faveur des Biarrots à la pause (12-3). La principale raison de ce premier acte manqué fut l’indiscipline puisque les Franciliens ont tout simplement été pénalisés à 13 reprises durant les 40 premières minutes ! S’ils ont rectifié le tir en seconde période (deux pénalités concédées), cela n’aura pas suffi pour les troupes de Pierre Berbizier, qui repartent bredouilles d’Aguiléra.
3. L’effondrement de Toulon
Avec trois essais inscrits en trente minutes et une domination de tous les instants illustrée par 19 points d’avance au tableau d’affichage, Toulon pensait sûrement l’emporter tranquillement face au Castres Olympique. il n’en fut rien. Moins fringants physiquement que ces dernières semaines, les hommes de Bernard Laporte se sont effondrés et se sont fait rattraper au score. Symbole de cette baisse de régime, les deux pénalités « abordables » manquées par Jonny Wilkinson en fin de match face au vent.
4. La décompression du Stade Français
Le Stade Français a frisé la correctionnelle contre Perpignan. Menant 32 à 16 à l’heure de jeu, les Parisiens ont inconsciemment levé le pied en fin de match. Face à des jeunes Catalans morts de faim, symbolisés par les entrées en jeu convaincantes de Sébastien Taofifenua ou de Sébastien Vahaamahina, les hommes de Michael Cheika se sont fait peur en fin de match et ne l’ont finalement emporté que de quatre unités (35-31).
5. Les descentes de Périgueux et Béziers
A deux journées de la fin de la phase régulière de la Pro D2, Béziers (15ème) et Périgueux (16ème) n’ont plus aucun espoir d’accrocher leur maintien, du moins sur le terrain. Toutefois, pouvait-il en être autrement quand on sait que ces deux clubs promus ont terminé leur saison de Fédérale 1 au moment où les autres clubs de Pro D2 avaient déjà terminé leur recrutement et quasiment débuté leur préparation physique ?
Nicolas Werquin