Frédéric Guin
Chaque lundi, Rugby-Transferts vous dévoile ses déceptions ou ses coups de gueule sur le week-end du monde ovale. Voici donc le Flop 5 sur ce week-end du 13 octobre.
1. Le pétage de plomb d’Andy Hazell
Si la rencontre entre Mont-de-Marsan et Gloucester ne restera pas dans les annales pour les envolées rugbystiques, le match restera sûrement dans la tête de Sébastien Ormaechea et d’Andy Hazell. Couché ventre contre terre, le pilier landais a subi le pétage de plomb de l’ancien troisième-ligne du XV de la Rose (34 ans, 7 sélections), qui lui a asséné de nombreux coups de poing et de genou qui n’ont pas leur place sur un terrain de rugby.
2. La deuxième période Biarrote
Après 40 minutes de jeu, tout allait pour le mieux pour le Biarritz Olympique, à égalité avec les Harlequins (13-13). Mais, alors qu’un exploit en terre anglaise semblait possible, les Basques ont sombré après la pause. Balayés par la mêlée des Quins, les troupes de Serge Milhas ont encaissé trois essais et un clinquant 27 à 0 dans le second acte. Une deuxième période manquée qui oblige le BO à s’incliner pour la cinquième fois consécutive.
3. La faible affluence du Stade de France
Pour la première fois de son histoire européenne, le Racing-Métro avait fait le pari de délocaliser la rencontre face au Munster au Stade de France. Si le succès fut au rendez-vous sur le terrain, avec une belle victoire (22-17), ce ne fut pas le cas dans les tribunes puisque seulement 21 000 personnes s’étaient données rendez-vous dans l’enceinte francilienne. On peut donc parler d’un échec pour Jacky Lorenzetti avec un stade au trois-quarts vide.
4. Les entames de mi-temps de Castres
Malgré plusieurs cadres mis au repos (Dulin et Martial absents, Tekori et Claassen remplaçants), le Castres Olympique n’a pas démérité sur la pelouse de Ravenhill face au vice-champion d’Europe, l’Ulster. Mais, en concédant un premier essai de Trimble après seulement huit minutes de jeu, puis un de Paul Marshall trois minutes après la pause, les Tarnais ne pouvait pas espérer mieux qu’une défaite.
5. La déroute d’Edimbourg
Demi-finaliste de la dernière HCup, après notamment avoir éliminé le Stade Toulousain en quarts, Edimbourg a repris l’édition 2012-2013 avec de grosses ambitions. Mais, dans un stade Murrayfield désert ou presque, les Ecossais ont totalement explosé face aux Saracens. Concassés devant, les coéquipiers de Greig Laidlaw se sont lourdement inclinés (0-45), avec cinq essais concédés. Une grosse claque qui met quasiment un terme aux espoirs de qualification pour les quarts de finale.