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Flop 5 : On n’a pas aimé ce week-end…

illustration Agen avants 4
illustration Agen avants 4
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D.R.

Comme chaque semaine, Rugby-Transferts vous dévoile ses déceptions et ses coups de gueule du week-end. Durant ce week-end du 30 Mars, on n’a pas aimé… 

1. Agen, un pied et quatre orteils en Pro D2

Etrillé (66-21) à Clermont, Agen compte désormais 14 longueurs de retard sur Bordeaux-Bègles, premier non-relégable. A trois journées de la fin, seul un miracle (trois victoires bonifiés du SUA et trois défaites à zéro point de l’UBB) pourrait sauver le club Lot-et-Garonnais. Si l’espoir demeure très mince, les dirigeants agenais ont déjà mis en route le plan Pro D2, et négocient ainsi pour conserver quelques joueurs pour reconstruire (Skeate, Vaquin, Avramovic), tout en se séparant de quelques gros salaires (Fono, Barnard, Fonua).

2. La fin de série du Racing-Métro

A la 79ème minute du match l’opposant au Stade Toulousain, le Racing-Métro tenait sa dixième victoire consécutive en championnat et faisait un grand pas vers un match de barrage à domicile. C’était sans compter sans l’essai de Vincent Clerc et la transformation en coin de Lionel Beauxis, qui mettait ainsi un terme à la belle série des Franciliens. Distancés par Castres de trois longueurs, les troupes de Gonzalo Quesada vont devoir cravacher s’ils veulent revenir dans les quatre premiers.

3. Le Stade Français prend (encore) l’eau

Ce n’est rien de dire que la défense du Stade Français prend l’eau. Sur ses cinq derniers matchs, le Stade Français a encaissé 169 points, soit près de 34 points en moyenne. Encore privés de plusieurs de ses cadres contre Toulon (Papé, Dupuy, plus Parisse forfait de dernière minute), les Parisiens ont une nouvelle fois reçu une terrible claque de la part de Toulon (11-43). Pas très rassurant avant d’aborder leur quart de finale de Challenge Européen à Bath samedi prochain.

4. La touche de l’USAP

Battu par Castres à Aimé-Giral, Perpignan a réalisé une très mauvaise opération dans l’optique des six premières places et compte désormais six longueurs de retard sur Montpellier (6ème). Face aux Tarnais, les Catalans ont pêché dans le réalisme, mais également en touche, puisqu’ils ont perdu 8 de leurs 20 lancers. Rédhibitoire dans un match à couteaux tirés.

5. Le non-match de l’Aviron Bayonnais

Ayant assuré son maintien lors des dernières semaines, en s’imposant notamment à Agen et en disposant de Toulon, l’Aviron Bayonnais est en roue libre sur cette fin de championnat. Cela s’est vu sur la pelouse de Bordeaux-Bègles. Approximatifs et pas toujours concernés, les hommes de Christian Lanta et Christophe Deylaud n’ont pas pesé lourd dans les débats. Au total, cinq essais encaissés en une belle gifle (39-13), toutefois sans conséquences.

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