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Flop 5 : On n’a pas aimé ce week-end…

illustration BO groupe5 (Fred Guin) 2
illustration BO groupe5 (Fred Guin) 2
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Frédéric Guin

Comme chaque semaine, Rugby-Transferts vous dévoile ses déceptions et ses coups de gueule du week-end. Durant ce week-end du 28 Avril, on n’a pas aimé… 

1. La déroute du BO

Nous y avons cru les premières minutes de la rencontre mais nos espoirs ont vite disparu. Assommés par un essai de Heaslip à la 4ème minute de jeu après une superbe combinaison, les Basques n’ont jamais réussi à vraiment inquiéter les doubles Champion d’Europe en titre largement supérieurs sur la dimension physique, défensive et offensive. Même si Dimitri Yachvili se démenait pour permettre aux siens de rester au contact au tableau d’affichage, les biarrots étaient contraints de repousser les assauts des Irlandais marqués par de nombreux franchissements décisifs. Après une saison compliquée, les tenants du titre n’ont pas réussi à grimper sur la dernière marche de la compétition malgré un combat acharné et une belle preuve de solidarité.

2. La deuxième mi-temps manquée de l’USAP

Annoncés favoris après un bon niveau de jeu affiché ces dernières semaines et surtout lors du quart de finale face à Toulouse, les Catalans ont un peu été l’ombre d’eux-mêmes vendredi soir dernier. Pourtant dans les clous à la mi-temps (13-9), les joueurs de Marc Delpoux, en manque d’efficacité et trop indisciplinés, n’ont pas réussi à plier le match face à des Parisiens plus que déterminés. Malgré ce jeu léché et opportuniste qui pouvait laisser présager quelques espoirs au milieu de la rencontre, l’USAP n’aura pas réussi à faire douter l’enfant prodige du pays, Jérôme Porical, qui ne cessait d’enfiler les points comme des perles avec en plus un brin de réussite. Aujourd’hui, éliminés de la course aux barrages et du Challenge Européen, les Sang et Or ont quoi qu’il en soit réalisé une belle saison même si elle n’est pas totalement aboutie.

3. La désillusion Lyonnaise

Pourtant annoncé comme grand favori en début de saison pour rejoindre l’élite, le club Rhodanien a été officiellement sorti de la course aux barrages par la Section Paloise ce week-end. Une grosse désillusion pour le club de Yann Roubert qui avait mis en œuvre de gros moyens au début de cet exercice en recrutant notamment des leaders incontestables à l’image du duo international Chabal – Nallet, tous deux arrivés en provenance du Racing-Métro l’été dernier. Une politique peu convaincante au final puisque le pack lyonnais a été littéralement écrasé par des joueurs pyrénéens sereins et maîtres de leur sujet lors d’un match marqué par une densité physique impressionnante. Victime d’une impuissance sans appel malgré un début de match plutôt encourageant orchestré par la botte d’un Julien Dumora en confiance, le LOU a malheureusement dit au revoir à ses espoirs de qualification. Une bien triste nouvelle pour un club sur lequel tous les espoirs étaient placés et dont on attendait monts et merveilles en début de saison.

4. La blessure de Cudmore

Omniprésent dans le combat comme à sa grande habitude, le deuxième-ligne clermontois est sorti à la 39e minute suite à une luxation handicapante de l’épaule droite. Une bien triste nouvelle pour le joueur et surtout pour les jaunards qui devront composer sans leur colosse, de 1m95 pour 118kg, pendant quelques temps. Après la mise à l’écart d’Aurélien Rougerie cette semaine, Vern Cotter devra jouer la carte de la sûreté afin de préparer au mieux sa première finale européenne et sa énième demi finale de Top 14. Son retour est déjà programmé dans un mois environ.

5. Le silence de Twickenham

Le temple du rugby anglais a sonné creux ce week-end. Grand théâtre de la demi finale de Hcup opposant les Saracens à Toulon, l’antre british avait un air bien tristounet avec son maigre public de 25 000 spectateurs alors qu’elle peut en contenir plus de 80 000. Malgré la présence de son « propriétaire », Jonny Wilkinson, les Anglais ne sont pas déplacés en masse. Rien à voir avec le Stade de la Mosson de Montpellier à guichets fermés, bruyants et colorés comme jamais.

Adrien Manavella

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