D.R.
Comme chaque semaine, Rugby-Transferts vous dévoile ses pornostics pour les matchs du week-end. Aujourd’hui, place à la finale de H Cup qui opposera Clermont à Toulon.
Clermont – Toulon : 22-20
Cette finale 2013 franco-française sera la quatrième de l’histoire du tournoi après 2003 (Toulouse 22 – 17 Perpignan), 2005 (Toulouse 18 – 12 Stade Français) et 2010 (Toulouse 21 – 19 Biarritz Olympique). L’ASM Clermont Auvergne et le RC Toulon se sont qualifiés pour la première finale de leur histoire. Clermont est en route pour remporter le trophée et devenir en même temps le premier club de l’histoire de la H Cup à avoir gagné tous ses matchs la même saison. Le gagnant cette année deviendra le troisième club français à soulever le trophée après Brive (1997) et Toulouse (1996, 2003, 2005, 2010).
Si l’on suit les statistiques depuis 1931, sur les 57 rencontres entre les deux clubs, l’ASM a remporté 34 matchs (60 %) et perdu 18 fois (31 %) pour 5 matchs nuls (9 %). Le ratio est donc très à l’avantage des Clermontois mais si on se penche sur les matchs de phases finales, les deux équipes se tiennent avec 6 victoires pour les Jaunes et Bleus pour 5 défaites et 1 match nul. La seule stat favorable au RCT est la réussite en finale avec 31% de réussite contre 26% à l’ASM (à titre de comparaison Stade Toulousain 69%).
Le match de samedi devrait propulser l’un de ces deux clubs historiques sur le toit de l’Europe où les Clermontois seront favoris au vu de leurs dernières sorties, de leur maitrise et de leur expérience dans la compétition. Cependant, Toulon pourra compter sur ces nombreux joueurs de classe mondiale qui ont l’habitude de ce genre d’évènement pour insuffler au groupe le goût de la victoire. Les hommes de Vern Cotter devraient rester sur leur plan de jeu et imposer du rythme aux Toulonnais en les déplaçant au maximum. En face, les Varois devraient se servir de leur puissance pour fixer les Auvergnats afin de se libérer des espaces au large. La partie devrait se jouer dans un mouchoir de poche et l’ASM devrait finir par l’emporter d’un rien.
Matthieu Landreau