Une blessure a parfois le dernier mot sur la carrière d’un sportif. Anthony Etrillard, le talonneur du Rugby Club Toulonnais est, hélas, la dernière victime en date de cette règle impitoyable. Après une sérieuse blessure au tendon d’Achille, le joueur a prématurément annoncé la fin de sa route sur les terrains.
Une blessure synonyme de clap de fin
C’est un 26 février 2023 que le sort d’Etrillard a basculé. Victime d’une rupture du tendon d’Achille lors de ce qui restera sa dernière apparition sur le pré, il n’aura jamais pu revêtir à nouveau la tunique rouge et noir pour la 181ème fois. A 31 ans, après avoir ardemment tenté de revenir dans la course vers la fin de l’hiver, la décision irrémédiable est tombée : l’heure de raccrocher les crampons a sonné pour le talonneur.
Une carrière et des adieux émotionnellement chargés
Arrivé en 2015 à Toulon en provenance de l’Aviron bayonnais, il n’y aurait pas de dernier baroud d’honneur pour l’enfant de Bayonne. Trois fois capé sous le maillot du XV de France, Etrillard laisse derrière lui un club et des supporteurs qu’il a su conquérir en neuf années et 180 matchs sous les couleurs toulonnaises.
Cet adieu, annoncé sur les réseaux sociaux par le club, sonne comme un hommage mérité pour celui qui aura été un guerrier fidèle du RCT.
Dans des mots chargés d’émotion, il a exprimé toute sa gratitude, salué le groupe aux ambitions grandissantes et laissé entendre qu’un jour, il serait spectateur d’une nouvelle victoire du RCT, le prestigieux Brennus en vue.
Un avenir à construire en dehors des stades
Le rugby est souvent plus qu’un sport pour ceux qui l’ont pratiqué : c’est un mode de vie. Pour Anthony Etrillard, c’est aussi une histoire qui se tourne vers un avenir plein de promesses et sans doute de nouveaux défis, loin des hymnes et des cris des supporters.
Mais sa détermination et son esprit combatif, qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière, seront des alliés de taille, quel que soit le chemin qu’il décidera d’emprunter.
Un parcours sportif peut-être terminé, mais la résilience d’un sportif reste, elle, éternelle.