Dans l’arène bouillonnante de la Fédération Française de Rugby (FFR), à l’approche de l’élection présidentielle du 19 octobre, le Conseil Supérieur de l’Éthique (CSOE) vient de prendre une décision d’impact.
Effectivement, le CSOE a tranché en faveur de Didier Codorniou contre Jean-Marc Lhermet dans la bataille des mots qui ne cesse d’enflammer la toile.
Une querelle qui dépasse le cadre sportif
L’affaire a éclaté quand Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR, s’était emporté sur Facebook, qualifiant Codorniou de « Petit Prince de la manipulation et du mensonge« .
Le ton accusateur de ce message laisse entrevoir une campagne aux relents peu sportifs, où la rivalité entre les candidats semble prendre des proportions dramatiques.
En conséquence, le CSOE a stipulé dans un communiqué relayé par nos confrères du Figaro que Jean-Marc Lhermet devait « procéder à sa suppression immédiate« .
Cette requête du Conseil d’Éthique intervient justement pour sauvegarder les valeurs de respect propres au rugby français et pourrait ouvrir la voie à un éventuel recours si l’issue du vote n’était pas favorable au clan Codorniou.
L’enjeu d’une élection très attendue
Cette intervention du CSOE s’inscrit dans un contexte très tendu où toute la communauté du rugby français a les yeux rivetés sur l’élection qui opposera Florian Grill au légendaire Didier Codorniou. À quelques jours de cette confrontation électorale, le CSOE rappelle ainsi à l’ordre les acteurs d’une campagne qui, pour le bien de tous, se doit de rester loyale et digne de l’esprit du rugby.
La FFR se trouve à une intersection cruciale de son histoire, où les choix effectués par ses dirigeants et membres influeront sur l’orientation future de cette institution.
L’heure est donc au choix et à la réflexion pour les électeurs qui devront mettre en balance les propositions des candidats, mais aussi leur conduite éthique.
La décision du CSOE ne fait que souligner l’importance d’une telle intégrité dans un moment clé pour la FFR. En somme, les passions sont à leur comble et ce dernier développement ne manquera pas d’influencer les débats et discussions à venir.
S’il est essentiel de défendre des idées et des projets pour le rugby français, il est tout aussi primordial que cela se fasse dans le respect mutuel, le fair-play et conformément à l’éthique de ce sport que nous chérissons tous.
Le rugby français attend donc avec impatience l’issue de ce scrutin qui, espérons-le, mènera vers une nouvelle ère de prospérité sportive et de respect des valeurs.
En attendant, l’ensemble de la communauté rugby peut compter sur le CSOE pour veiller au grain et s’assurer que la compétition reste aussi saine que possible.
Photo : Icon sport