D.R.
Jonathan Wisniewski (photo) portera-t-il toujours le maillot de Grenoble la saison prochaine ?
Oui, selon L’Equipe et Le Dauphiné Libéré, qui parlent d’une prolongation de contrat dans les jours à venir, tandis que l’intéressé a glissé à La Provence qu’il n’avait pas encore décidé de quoi son avenir serait fait.
Invité sur le plateau de Sports365 en début de semaine, le demi d’ouverture explique que l’offre de Toulon le fait réfléchir : « Je me gratte la tête, les nuits sont un peu agitées en ce moment. Quand un club comme Toulon, ce qui se fait de mieux en Europe en ce moment, vient taper à la porte, ça pousse à la réflexion. D’un autre côté, il y a aussi le désir de stabilité. Le vrai dilemme que j’ai en ce moment, c’est que je sais ce que j’ai à Grenoble et je ne sais pas ce que j’aurais à Toulon. L’aventure toulonnaise est aussi excitante parce qu’on y gagne des titres tous les deux ans. Quand on est joueur de rugby, toucher le Brennus fait rêver. Il y a une grosse réflexion en ce moment que je vais essayer de clarifier dans les deux prochaines semaines de Challenge européen. J’aimerais revenir à la rentrée avec les idées claires. »
Titulaire en Isère, le joueur de 29 ans endosserait le rôle de doublure de luxe au RCT. Est-il prêt à revivre cette situation qu’il a connu au Racing-Métro lors de l’arrivée de Jonathan Sexton ? « C’est la question qui me trotte en tête. Faut-il être un petit chez les grands ou un grand chez les petits ? Gagner des titres, c’est beau. Mais je sais que si je vais à Toulon, je ne jouerais peut-être qu’un match sur deux ou sur trois, parce qu’il y a beaucoup de monde aussi. J’ai encore envie de vivre de belles années. J’aurais 35 ans, je ne réfléchirais pas, parce que je voudrais à tout prix accrocher un titre. Là, j’ai encore quatre ou cinq belles saisons devant moi. Il y a un vrai désir de prendre en compte le fait que Grenoble m’a relancé et m’a redonné beaucoup de confiance. J’ai un grand respect par rapport à ça, je fonctionne beaucoup à la fidélité que ce soit en amour ou en sport. Quand un club est venu me chercher alors que j’étais au fond du trou l’an dernier, ça ne me laisse pas insensible. »
Enfin, point de vue financier ? « On est à peu près sur les mêmes contrats. Pour être honnête, il y a un peu moins d’argent à Toulon qu’à Grenoble. Il y a une réflexion purement sportive, ça n’a rien à voir avec l’aspect financier. »