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EXCLU : Paquet : « Je veux une chance »

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D.R.

Grâce à la collaboration entre Provale et le Stade Français, cinq « chômeurs » vont participer au match amical entre le Stade Français et les Saracens ce jeudi à Londres. 

Pour Rugby-Transferts, Victor Paquet a accepté de nous raconter sa situation. Il revient sur son parcours, ses recherches, le rôle de Provale et son avenir. 

Son Parcours : « J’ai débuté à Charleville-Mézière à l’âge de cinq ans. Puis je suis arrivé à Toulouse à l’âge de 15 ans en cadet première année. J’étais en contrat espoir qui s’est terminé en juin dernier. »

La fin de son contrat : « J’ai fait dix feuilles de match il y a deux saisons et seulement trois la saison dernière. J’ai vite compris que je ne serais pas prolongé, même si ils ne me l’ont pas dit ouvertement. Je me suis peut-être installé dans une routine. J’ai du m’asseoir sur mes acquis. »

Les recherches : « Au mois de mai, j’étais en contact avec Carcassonne, ils m’avaient envoyé une proposition que j’avais accepté. Mais fin mai, au moment de la signature officielle, ça a capoté. Car il avait recruté un arrière qui s’est blessé. Du coup, ils ont du recruter un autre arrière à ma place et on promu un jeune du centre de formation à mon poste. J’ai eu d’autres contacts avec Colomiers et Béziers, mais c’était compliqué financièrement. »

Paquet : « Heureusement que Provale est là »

Le rôle de Provale : « J’apprends tous les jours auprès de Gaël le fonctionnement du syndicat, les avantages en tant qu’adhérent. Je sais qu’ils aident beaucoup les joueurs qui se retrouvent sans club. Quand j’étais au centre de formation à Toulouse, on avait des interventions, mais j’avoue qu’on n’y prêtait pas trop attention. Mais aujourd’hui, je me dis heureusement que Provale est là. »

Le match avec le Stade Français : « Gaël Arandiga m’a contacté. Je ne me pose pas trop de questions. J’ai envie de jouer, ça me manque. Rien qu’à l’entraînement, j’avais une boule au ventre. Mais ça va, je me sens bien. J’ai coupé un peu en mai, mais depuis un mois et demi, je fais du physique. Je pratique également d’autres sports comme le tennis pour m’entretenir. Ce match va me faire un bien fou au moral. Même si ça dure que trois jours, j’ai l’impression de voir le bout du tunnel. »

L’avenir : « C’est difficile à mon âge d’être confiant. Le rugby est un jeu, une passion et je veux continuer. Mais pour le moment, c’est un peu galère car tant que je n’ai pas de club, je ne peux pas m’inscrire à une formation. J’attends. Il faut être patient, la roue tourne. J’espère rapidement trouver un club qui va me faire confiance. Si un club de Fédérale 1 m’appelle, je ne suis pas fermé. Je veux un club ambitieux et qui me laissera ma chance. »

LA FICHE DE VICTOR PAQUET

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