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EXCLU : Interview de Julien Candelon

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D.R.

INTERVIEW RUGBY-TRANSFERTS. En fin de contrat à Perpignan, Julien Candelon (photo) a décidé de donner un nouvel élan à sa carrière et s’engageant avec l’équipe de France à VII.

>> Êtes-vous officiellement un joueur de l’équipe de France à VII ?

« Oui c’est officiel. J’ai signé pour deux années, plus une en option. Ça fait à peu près deux mois et demi que je suis en contacts avec le VII. Au début, c’était un premier contact que j’ai eu avec Jean-Claude Skrela, grâce à mon ami Emile N’Tamack, qui est le premier à m’avoir parlé du VII. Derrière, il y a eu une phase de réflexion et ma décision a été prise, non pas de façon immédiate, mais naturellement car en écoutant le projet du VII, et en connaissant un peu le mode de fonctionnement, j’y ai trouvé tous les avantages que je recherchais et que j’aime dans le rugby.

>> Qu’est ce qui vous attire dans le rugby à VII ?

Il y a plus d’espace et il y a une notion de plaisir qui est accentuée en matière de jeu par rapport au XV. De plus, mes qualités individuelles sont faites entre guillemets pour ce genre de rugby et j’arrive très facilement à me projeter sur l’objectif VII alors qu’à XV, je trouve depuis quelques temps il y a moins d’occasions de se faire plaisir. J’avais envie de quelque chose de nouveau, de différent et d’un projet béton. C’est un nouveau challenge avec une grosse remise en question personnelle, et tout ça existait dans ce qu’on m’a proposé.

>> Le fait que le VII va intégrer les Jeux Olympiques en 2016 (à Rio-de-Janeiro) a-t-il compté dans votre décision ?

Ça a joué ! Intégrer une équipe sans objectif, pour un compétiteur, c’est presque impossible. Par contre quand il y a des compétitions majeures à la clé, ça permet de définir des objectifs, à court, moyen et long terme. Sur le projet du VII, les trois sont réunis. Sur le court terme, il y a une qualification à la Coupe du Monde qui va se jouer au mois de juillet. A moyen terme, il y a donc la Coupe du Monde 2013 (en Russie, ndlr) et à long terme il y a les Jeux Olympiques. Il y a donc cette excitation de relever des challenges qui parfois paraissent difficiles, mais c’est ça l’état d’esprit d’un compétiteur.

>> Quel est donc votre calendrier ?

J’ai rejoint l’équipe dès lundi, pour préparer deux tournois FIRA qui vont se jouer la semaine prochaine à Moscou (Russie) et celle d’après à Odense (Danemark). Ces deux tournois sont des tournois de préparation pour le tournoi du Portugal qui est qualificatif pour la Coupe du Monde.

>> Avec cette nouvelle aventure, peut-on dire que vous avez fait vos adieux au XV ?

Oui complètement. Je compte aller au bout du projet du VII et je pense que si j’atteins mon objectif de 2016, derrière, il sera temps de ranger les crampons.

>> Avec quels clubs aviez-vous été en contacts ?

J’avais rencontré Brive avec qui j’ai eu un très bon contact avec Ugo Mola, mais auquel je n’ai pas forcément donné suite immédiatement car j’attendais de voir dans quelle direction je voulais aller. J’avais également eu des contacts avec Christian Labit à Carcassonne, j’ai aussi rencontré des dirigeants du Stade Français… Mais ces contacts n’ont pas abouti pour diverses raisons. Mais à partir du moment où j’ai validé que le VII était vraiment la direction dans laquelle je voulais aller, je n’ai pas forcément cherché à approfondir ces contacts. »

Propos recueillis par Nicolas Werquin

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