L’ancien trois-quarts centre du XV de France, Didier Codorniou, a officiellement annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération Française de Rugby (FFR). Terme consacré de « Petit Prince du rugby« , il se dresse désormais en prétendant au trône laissé par le président sortant, Florian Grill.
Engagement et soutiens de taille
Dans la fraîcheur de l’air marin de Gruissan, Didier Codorniou explique lors d’une interview accordée à Midi Olympique que son ambition est guidée par une volonté de fédérer et gagner. Un programme qu’il compte enrichir grâce à un questionnaire envoyé à l’ensemble des clubs français, cherchant à impliquer la base même du rugby dans le processus décisionnel.
Ses soutiens ne sont pas des moindres, car il pourra compter sur Jo Maso et Jean-Pierre Rives qui co-présideront son comité de soutien, et sur la figure emblématique Guilhem Guirado, dont la présence sur la liste pourrait être confirmée. Ces noms, cristallisant autour d’eux des années de passion et d’expérience, témoignent de la solidité du dossier « Codorniou ».
Au-delà de la mêlée politique
Loin de la brutalité des impacts sur les terrains de rugby, Codorniou esquive habilement la polémique et les coups bas. Sa proximité avec le terrain, soulignée par une carrière sportive et politique aguerrie, le positionne non seulement dans une logique d’évitement des affrontements stériles, mais surtout dans une dynamique de construction collective et de respect mutuel.
Toutefois, il le sait, la route vers la présidence ne sera pas dénuée d’obstacles. Le rugby français, en quête de renouvellement et de succès, attendra de son futur président une vision claire et un leadership inébranlable.
La conquête du 19 octobre
Tandis que les élections à la présidence de la FFR se profilent pour le 19 octobre prochain, Codorniou tire parti de son image de meneur d’hommes pour rassembler autour d’une ambition commune. Les prochains mois seront décisifs, tant pour affiner la stratégie que pour consolider les liens avec tous les acteurs du rugby hexagonal.
En quête d’union et de victoires
En somme, le « Petit Prince » propose une candidature qui ressemble à son parcours : remplie de valeurs, d’abnégation et d’une quête perpétuelle d’excellence collective. Reste à voir si cette aspiration à une présidence qui transcende les rivalités habituelles des campagnes électorales parvient à convaincre les suffrages des clubs et des licenciés. La transformation est en jeu, et le drop est amorcé.
Photo: Icon Sport