La journée de mardi a été marquante pour Oscar Jegou et Hugo Auradou, deux joueurs du XV de France mis en examen pour « viol aggravé en réunion« .
La défense a officiellement déposé une demande de non-lieu auprès du ministère public de Mendoza, avec une analyse prévue par la juge Eleonora Arenas dans les prochains jours.
Cet examen judiciaire, qui inclut une audience à huis clos, sera le théâtre des plaidoiries des avocats des deux parties ainsi que de l’intervention du procureur.
Détresse et pression sur la plaignante
Parallèlement à cette procédure, des éléments dramatiques ont émergé : la plaignante aurait tenté de mettre fin à ses jours suite à une pression psychologique liée à l’affaire.
Son acte résulte d’une désillusion face à la justice après avoir été encouragée à dénoncer, selon un message attribué à cette femme de 39 ans.
Ce contexte soulève le spectre d’une non-réalisation des analyses psychologiques ultimes, potentiellement déterminantes pour l’issue du dossier.
Une porte vers la clôture de l’affaire
En cas de non-lieu, l’accusation disposerait d’une période de quinze jours ouvrés pour interjeter appel. Un non-lieu définitif marquerait la fin absolue de la procédure selon le code pénal argentin, permettant à Jegou et Auradou de retrouver le sol français.
Fait notable de la journée, les deux joueurs ont été vus à l’aéroport de Mendoza, prêts à rejoindre Buenos Aires, un signe peut-être précurseur de leur retour imminent.