L’espoir d’un doublé olympique s’est effondré sous les projecteurs du Stade de France.
Les vice-championnes olympiques, porteuses des aspirations tricolores, ont été prises au dépourvu par une équipe canadienne tenace, qui a mis fin à leur parcours cet été au cœur de l’arène parisienne, les évinçant dès les quarts de finale sur un score serré du 19 au 14.
Des Bleues dominantes sur le papier mais pas sur le terrain
Tout semblait sourire aux Bleues, qui avaient dominé le Canada dans leurs confrontations précédentes, mais le rugby à 7 est une discipline où les certitudes peuvent vite se volatiliser.
Les Françaises ont montré des signes de fébrilité et des manquements défensifs qui se sont avérés coûteux. Alors que le public battait des records d’affluence pour soutenir les joueuses, ces dernières n’ont pas su capitaliser sur la dynamique positive créée par un essai de Ian Jason et une action conclue par Yolaine Yengo.
Les erreurs défensives fatales
La défense, pilier de l’équipe tricolore, semble avoir flanché au pire moment. Piper Logan en franchise à deux reprend la ligne française sans être inquiétée, laissant entrevoir des failles dans le rempart bleu.
La troisième erreur a été celle de trop, ouvrant un couloir aux Canadiennes pour marquer et prendre l’avantage.
Dans les derniers instants de la rencontre, une ultime charge de Séraphine Okemba, qui avait brillé plus tôt dans la compétition, n’a pas suffi à renverser la vapeur, laissant les Bleues face à leur déception.
Malgré un dernier geste désespéré, une passe mal offrit la victoire au Canada.
Ce coup d’arrêt brutal conclut de manière inattendue la quête de médaille des Bleues, qui, au milieu du Stade de France, ont dû accepter l’ampleur de leur désillusion.
Leurs larmes témoignaient de l’intensité de l’épreuve et de l’ampleur des rêves brisés, non seulement pour elles, mais pour les supporters qui avaient espéré voir l’histoire s’écrire.
Photo : Icon Sport