D.R.
Dans les coursives de la FFR, on ne l’avouera jamais. Pas poli, pas classe. Pourtant, on doit bien le penser : Le parcours catastrophique de l’équipe de France de foot et son image via l’affaire Anelka pourraient bien, à terme, être des vecteurs de promotion rétro-actifs pour le rugby. Une aubaine en fait.
Tristes, ces évènements risquent de créer un peu plus un fossé entre le foot et les valeurs de respect et d’amitié inhérentes à la pratique du sport. Valeurs qui caractérisent le rugby à prime abord. Ne comptez pas sur nous pour vous dire que tout est rose dans la sphère ovale. Mais le fait est que ce genre de comportement n’a pas cours. Qu’au sein des clubs, des centres de formation, la politesse, le respect de tous et l’éducation sont des valeurs inculquées.
Les différents médias sondent déjà les réactions des parents, qui affichent désormais leur crainte à l’idée d’amener leurs enfants au foot. Ceux-là même pourraient bien, dès demain, les mettre au rugby. Ils préfèreront peut-être plus exposer leur progéniture aux mauvais coups qu’à de mauvaises fréquentations. Côté spectateurs, on avait déjà noté une réduction de l’écart des moyennes d’affluence dans les stades de Top 14 et de Ligue 1. Là aussi, les amateurs de sport ne vont-ils pas, par dépit, se tourner vers d’autres disciplines que le ballon rond ? Or, là aussi, l’ambiance familiale qui règne dans les enceintes de rugby parlent pour elles. Dans un an, ce sera le Mondial 2011. Les Bleus, récents vainqueurs du Grand Chelem, auront alors plus qu’un trophée à gagner. Mais bien une popularité. Celle qui n’a pas été complètement acquise lors du Mondial français. Si la France venait à devenir championne du monde, le coup serait double.