La commission de discipline de la LNR avait déjà convoqué les dirigeants de l’USAP suite à l’intrusion d’un supporter sur le terrain lors de la victoire contre Clermont (26-24) le 27 novembre dernier au stade Aimé Giral .
En récidive, puisque le club de Perpignan avait déjà été puni d’une amende de 5000 euros avec sursis en septembre dernier lors de la rencontre face au BOPB( suite à l’usage de fumigènes par des supporters ),le club Perpignanais avait donc vu son sursis révoqué et avait du s’acquitter d’une amende de 5000€
Dépité , le président de l’USAP Francois Riviere avait annoncé sur Facebook qu’une plainte serait portée à l’encontre du supporter catalan qui avait fait irruption sur le terrain :
« Suite à la condamnation du Club à 5000 € et à la révocation du sursis de 5000 € également, pour l’intrusion d’une personne sur la pelouse pendant le dernier match , je vous prie d’annoncer que j’ai demandé à Bruno Rolland qu’une plainte pénale soit déposée par le Club , afin que le responsable soit identifié et poursuivi .J’ajoute que je veillerai à ce que cette personne soit interdite d’accès au Stade Aimé Giral pendant toute la saison en cours .Ce type de comportement stupide ne doit absolument pas se reproduire car le Club risque maintenant une suspension du Stade .Il est donc temps de sévir , d’attirer l’attention de chacun sur sa responsabilité individuelle, et notre responsabilité collective , à la veille du Challenge Européen. Bien à vous tous VISCA USAP «
Suite à la rencontre face au Castres Olympique, le club de Perpignan était de nouveau convoqué devant la commission de discipline et des règlements de la LNR.
Un spectateur avait tenu des propos injurieux et sexistes envers une arbitre de la rencontre . Lassé de ces écarts de conduite le club a a réagi dans un communiqué :
Suite à la convocation de la Commission de discipline et des règlements (LNR) à l’issue de la rencontre face à Castres olympique, le club condamne fermement les injures d’un spectateur auprès des acteurs de la rencontre.
Depuis plusieurs matchs au stade Aimé Giral nous déplorons certains comportements, contraires aux valeurs de respect et de convivialité qu’incarnent le rugby et l’USAP.
Nous condamnons ces agissements qui donnent une mauvaise image de notre public et de notre club, et qui n’ont rien à faire dans notre stade.
Nous sommes parfois déçus et frustrés par le résultat d’un match, mais en tout état de cause, les valeurs du rugby doivent toujours être préservées.
Ils nous appartient d’agir pour préserver tout ce qui fait la beauté de notre sport et la fierté de notre club. Le stade Aimé Giral est un lieu mythique et rempli d’histoire que nous devons avant tout respecter.
L’arbitre est un créateur de lien, un médiateur au service du jeu et de ses acteurs. Les valeurs qu’il incarne, la confiance et le respect en particulier, sont garantes de l’esprit du sport. Et, faute de responsables de l’autorité du jeu, les principes d’équité sportive ne seraient pas mis en œuvre.
La période que nous traversons, marquée par une crise sanitaire mondiale, nous rappelle à quel point le besoin de solidarité, d’échange et de cohésion sociale est grand.
Le respect mutuel est fondamental, adversaires, arbitres, joueurs, staff, supporters…
Le club attire à nouveau l’attention de tous ses supporters sur le respect des règles d’éthique sportive.
Visca USAP
La commission de la LNR a finalement décidé de ne pas sanctionner l’USAP pour cette énième incident au Stade Aimé-Giral :
« Après analyse des rapports des officiels de match et audition des arguments des représentants du club, la Commission de discipline et des règlements a décidé qu’il n’y avait pas lieu à sanction disciplinaire à l’encontre de l’USA Perpignan.«
Le directeur général de l’USAP Bruno Rolland confiait à France Bleu :
« On est soulagés mais c’est une décision logique, nous avions peu de chances d’être condamnés car réglementairement, il n’existe pas de dispositions qui permettent de sanctionner un club pour des propos, même violents et déplacés, tenus par un supporter. Mais c’était vraiment gênant en terme d’image pour le club et l’ensemble de ses supporters qui se comportent d’une manière normale au stade. »
Une décision cependant susceptible d’appel devant la Commission d’appel de la FFR dans un délai de 7 jours .