D.R.
Avec le départ de Guy Novès, le Stade toulousain est entré dans une nouvelle ère. Pas seulement au niveau du terrain et du jeu mis en place.
Egalement au niveau du recrutement. Après le départ de Jean-Michel Rancoule, responsable du recrutement du club depuis 1993, c’est Fabien Pelous qui a repris les choses en main avec Pierre-Henry Broncan. Fabien Pelous, l’ancien international (42 ans, 118 sélections) est aujourd’hui le directeur sportif du Stade toulousain. Dans le journal L’équipe il a parlé de ses nouvelles fonctions, qui comprennent aussi la détection des futurs talents Rouge et Noir. « C’est assez chronophage, mais ça fait partie du boulot a expliqué l’ancien deuxième-ligne du Stade. Pierre-Henry a un gros réseau et connaît bien les joueurs. Moi, je suis plus le garant de la philosophie du recrutement. » Ce qui compte pour Pelous, c’est le niveau du joueur au moment où il signe mais aussi dans les années à venir. Avec une priorité aux Espoirs du club. « Nos choix doivent tenir compte de la performance immédiate, mais aussi de celle de dans deux, trois, quatre ou cinq ans. Ce n’est pas la peine de recruter un très jeune joueur, par exemple, si on devine chez nos Crabos ou nos Espoirs un gamin capable de passer le cap chez les pros d’ici deux ou trois ans.» Avec les signatures du pilier international italien Leonardo Ghilardini, de l’ailier de l’UBB Sofiane Guitoune et aussi de Richie Gray, le deuxième-ligne international écossais, Toulouse a montré qu’il recrutait aussi des pointures et pas seulement des jeunes formés dans la région.