La fin de saison a retenti et pour l’ASM Clermont Auvergne, c’est déjà le temps des grands changements. Après une victoire éclatante contre Montpellier, le rideau tombe sur l’année actuelle, mais la lumière se braque déjà sur le prochain exercice avec l’annonce de pas moins de neuf recrues qui renforceront les rangs de l’équipe auvergnate.
Un recrutement taillé pour l’avenir
Parmi les recrues, Michael Alaalatoa, le robuste pilier droit samoan du Leinster, est sûrement le nom qui résonne le fort dans cette liste étoffée. Sa signature pour les deux saisons à venir présage de l’ambition clermontoise à rester une place forte du rugby hexagonal.
Il sera accompagné de Regis Montagne et Barnabé Massa, deux prometteuses figures du FCG Grenoble, ainsi que de Lucas Tauzin, ailier aguerri en provenance de Toulouse.
Cette vague de renforts se caractérise notamment par un engagement envers les jeunes talents JIFF (Joueurs Issus de Filieres de Formation), une stratégie payante pour l’avenir du club qui mise sur l’intégration réussie entre expérience et dynamisme.
Kylan Hamdaoui de la capitale, Thomas Ceyte en provenance de Bayonne, Sacha Lotrian, le propulseur de la mêlée perpignanaise, et Giorgi Akhaladze, figure biterroise, viendront étoffer un effectif déjà bien garni avec des profils variés et complémentaires.
Pour couronner le tout, Oskar Rixen vient ajouter sa force au pack auvergnat, même sans la qualité JIFF.
Le message est clair, la déception de la fin de saison précoce n’est qu’un souvenir lointain et l’ASM entend bien rester dans la course pour les honneurs du Top 14. Les pièces du puzzle se mettent en place pour créer une mosaïque de joueurs aptes à porter haut et fort les aspirations du club.
De l’espoir au défi
L’arrivée de ces talents frais promet un nouveau souffle et pose les bases d’une squadra clermontoise ragaillardie, prête à relever les défis de la saison 2024-2025. Avec ce marché des transferts ambitieux, l’ASM Clermont Auvergne semble ainsi signifier son refus de la morosité et sa volonté de bousculer la hiérarchie du rugby national.
Les supporters ont des raisons de nourrir de grands espoirs, car le mot d’ordre est désormais le renouveau. Le tableau est posé, les pions sont placés, reste à voir comment cette équipe revisitée fera vibrer le Michelin et au-delà.
L’heure est à l’optimisme, mais aussi à la détermination, car pour avancer, il faut non seulement des noms évocateurs sur le papier, mais aussi de la cohésion sur le pré. Voilà donc une promesse tirée d’une fin de saison, celle d’une renaissance auvergnate où jouer les premiers rôles n’est pas qu’un souhait, mais bien un dessein.