D.R
Dans les colonnes de La Montagne, Jean-Marc Lhermet a expliqué que Clermont ne pouvait pas rivaliser financièrement avec des clubs comme le Racing-Métro, Toulon ou Bayonne. « Sur les rémunérations, nous ne pouvons pas contrer des clubs comme le Racing-Métro, Toulon ou Bayonne. Nous nous interrogeons. Il y a des incohérences entre les masses salariales déclarées à la Ligue et les rémunérations proposées. Les Budgets annoncés ne veulent absolument rien dire. » Ces déclarations font notamment suite au départ de Sione Lauaki pour Bayonne ou de l’arrivée de Neemia Tialata (courtisé par Clermont) au Racing-Métro.
Les présidents des clubs concernés n’ont pas tardé à réagir dans les colonnes du Midi Olympique.
Jacky Lorenzetti (Racing-Métro) : « Nous sommes dans le monde des pleureurs. Lhermet doit arrêter de chercher ailleurs les raisons de ses problèmes. J’ajoute encore que trois joueurs de Clermont, dont je taillerai les noms, nous ont contactés. Deux d’entres eux viennent de prolonger avec l’ASM. Si nous avions faits des offres mirobolantes, ils nous auraient rejoints… »
Francis Salagoïty (Bayonne) : « Lhermet, nous avons l’habitude de l’entendre pleurer. Il n’y a pas si longtemps, c’était sur un joueur de Perpignan qui portait une protection illicite. Après les joueurs, il pleure désormais sur les budgets. J’ai envie de lui dire de s’occuper des affaires de Clermont, du moins s’il les gère réellement. Sans oublier qu’il est soutenu par Michelin, l’un des groupes industriels les plus puissants d’Europe. «
Mourad Boudjellal (Toulon) : « Clermont est un club très riche. Un club bourgeois qui, depuis longtemps, a beaucoup d’argent. Depuis trois ans, ils expliquent qu’ils ont des résultats grâce au talent alors que c’est grâce à l’argent. Ils n’ont pas de talent. Sous celui trouvé sous un pneu. Tout le monde sait les pratiques de Michelin à l’égard de Clermont. Il faut être discret quand on a ces avantages. »