Beaucoup de rebondissements depuis le début de l’année sur le dossier Azéma !
Au début de l’année , Franck Azéma annonçait à l’ASM son souhait de partir du club avant la fin de son contrat (juin 2023).
La direction du club et son Président, Jean-Michel Guillon, avaient donc pris acte de la demande de Franck Azéma d’être libéré au 30 juin 2021.
Le président du club Jean-michel Guillon déclarait à l’époque sur le site officiel de l’ASM :
« Dans la mesure où la décision de Franck est de s’engager dans un nouveau projet, pour des raisons qui lui appartiennent, il n’est dans l’intérêt de personne de bloquer la situation et de perdre du temps. Nous avons pris en compte sa demande sous réserve que soient préservés au mieux les intérêts du club.
Le plus important est aujourd’hui de protéger l’équilibre et la motivation de l’équipe afin d’atteindre les objectifs toujours aussi ambitieux du club pour cette fin de saison. Nous avons la confirmation et la certitude de la totale implication de Franck dans les prochains mois et savons qu’il aura à cœur de refermer cette page clermontoise de la meilleure des manières avec l’ambition de rajouter une ligne au palmarès de l’ASM Clermont Auvergne. »
L’affaire semblait donc entendue , a noter qu’a l’époque Franck Azéma n’avait jamais évoqué un départ pour un autre club , il réfutait même au micro de France Bleue être en négociation avec le MHR.
L’insistance de Mohed Altrad (président du MHR) ne laissait cependant que peu de doute sur la suite des évènements .
Ce secret de polichinelle ne fit pas long feu car Azéma était belle et bien la priorité de Montpellier .
Et c’est la que la machine s’enraye , c’est le journal La Montagne qui illustrera le mieux la situation en relayant les propos des deux présidents.
Mohed Altrad estime ne pas débaucher l’entraineur de l’ASM « Il se trouve que le challenge de Montpellier l’intéresse et que, s’il est libre, je le prends »
Altrad avait fait une proposition de 150 000€ à Azéma et « Libre à lui d’utiliser cette somme pour se libérer ».
Mais selon lui L’ASM réclamait une somme astronomique pour libérer l’entraineur , indemnité que Mohed Altrad n’était absolument pas enclin à régler .
De son coté , le président Guillon restera ferme :
« Franck nous a demandé de partir 2 ans avant la fin de son engagement. Tout le monde sait que cela passe par une indemnité, un dédommagement et l’ASM l’a fait valoir. Donc, le départ de Franck dans un club concurrent du nôtre est lié à cette indemnité. On a eu un certain nombre de contacts (ndlr : avec le MHR) mais les sommes évoquées ne correspondent pas au préjudice. Donc, on ne bouge pas (…) Je suis serein. La situation est très claire de notre côté, je laisse aux autres la réflexion d’une tactique de négociations. C’est sur la table, mais si on n’est pas prêt (ndlr : sous-entendu le MHR) à venir sur ce terrain-là, ce n’est même pas la peine de venir négocier ».
Balle au centre pour Azéma qui restera finalement « le cul entre deux chaises », l’ASM lui refusant un départ sans restrictions pour un club de Top 14 ou de Pro D2.
La question qui se posait lundi était l’éventuelle venue du coach à l’entrainement.
Franck Azéma conteste la rupture de son contrat , il a d’ailleurs refusé d’en signer la rupture et selon les informations de la montagne, aurait saisie la commission juridique de la LNR pour faire valoir ses droits.
Franck Azéma sera finalement bien présent hier , accompagné d’un huissier de justice dans le but de faire constater qu’il n’est plus officiellement l’entraineur de l’ASM (le Néo-Zélandais Jono Gibbes officiant actuellement à sa place ).
Sans résiliation de contrat , Franck Azéma se dit inquiet pour son avenir , il est certain que le champ des possibles est extrèmement limité dans ces condisitons.
A suivre…