L’aventure olympique touche à sa fin pour David Courteix. Après une déconvenue en quarts de finale et une victoire de classement, le sélectionneur a annoncé qu’il quitterait la barre de l’équipe de France féminine de rugby à 7 après les Jeux de Paris.
Un choix acté malgré les souvenirs indélébiles
Mardi, dans le sillon du match remporté contre l’Irlande, David Courteix s’est exprimé sur son départ futur.
Une décision pas forcément étonnante mais qui vient après des années de dévouement à la sélection.
« C’était acté. Je suis ravi des quinze années que j’ai passées à la tête de cette sélection »
David Courteix
A souligné Courteix, qui avait notamment mené la France à une médaille d’argent historique à Tokyo. Les résultats de Paris, avec cette défaite face au Canada en quart de finale, ne reflètent pas pleinement les progrès et les succès obtenus sous sa houlette.
Pas de regret, mais une amertume légitime
Dans un sport aussi exigeant que le rugby à 7, la ligne entre succès et échec est mince. Courteix est lucide :
« Le haut niveau, ce n’est pas qu’une question de mérite. »
David Courteix
Il sort donc sans regret, mais avec la déception de ne pas avoir réitéré le parcours tokyoïte lors de ces JO à domicile.
L’heure du bilan et des perspectives
À deux ans du grand rendez-vous parisien, les questions sur la succession de Courteix débutent. L’entraîneur laisse derrière lui une équipe aguerrie, porteuse d’un rugby français rayonnant qui a aussi vu les hommes décrocher l’or olympique.
Un héritage précieux pour celui ou celle qui prendra la suite de l’emblématique sélectionneur, et qui saura peut-être s’appuyer sur les « vertus de cet échec » pour briller à l’avenir.
Une page se tourne pour le rugby français
La décision de David Courteix de quitter son poste après les Jeux Olympiques de Paris 2024 aura indubitablement un impact sur l’équipe et le rugby à 7 français.
Dans un contexte où la moindre erreur peut être fatale, le départ d’un sélectionneur expérimenté et respecté signifie le début d’une ère nouvelle.
La question est désormais de savoir qui reprendra le flambeau et continuera à faire briller le rugby à 7 féminin sur la scène internationale.
Une chose est sûre, c’est avec une émotion palpable que les Bleues diront au revoir à un coach qui aura marqué leur histoire.
Photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport