L’ASM Clermont Auvergne traverse une période délicate avec la convocation de Marcos Kremer par l’Argentine, alors que le club s’apprêtait à le récupérer après une longue absence due à une blessure.
À deux jours de leur match à Lyon pour la 10ème journée du Top 14, le manager Christophe Urios a laissé éclater sa frustration lors d’une conférence de presse le 21 novembre.
Un retour jugé précipité pour Marcos Kremer
« Ça me fout les boules »
Christophe Urios
A déclaré Christophe Urios, déplorant la situation de son joueur.
Pourtant, Marcos Kremer semblait enfin prêt à fouler à nouveau les terrains avec Clermont, après une convalescence de deux mois.
Il aura la lourde tâche de jouer pour l’Argentine face à la France, un retour jugé précipité par Urios qui craint pour la santé de son joueur.
La mise en garde du manager auprès du sélectionneur argentin est claire : ils prennent un risque incroyable en faisant jouer Kremer sans préparation adéquate.
Un désaccord qui complique les ambitions de Clermont
Le sérieux désaccord avec l’Argentine vient compliquer la quête de Clermont pour sa première victoire à l’extérieur cette saison.
Privé de Kremer, le groupe se retrouve amoindri pour relever un défi déjà conséquent : les « Jaune et Bleu » sont la dernière équipe du championnat sans point obtenu loin de l’Auvergne.
La réponse de Contepomi, mentionnant que le Top 14 est plus dangereux qu’un match international, ne fait qu’alimenter les tensions.
Les doublons internationaux, un problème récurrent
Cet incident interpelle sur la gestion des doublons internationaux et l’équilibre entre les intérêts des clubs et des sélections nationales.
Alors que le Top 14 se caractérise par son intensité et ses joutes physiques, le club auvergnat se retrouve lésé dans un enjeu critique pour sa saison.
Urios, connu pour son parler franc, ne cache pas son ressentiment : cette convocation de Kremer, à peine remis de blessure, est un coup porté aux dynamiques du club.
Un dilemme emblématique des relations clubs-sélections
Ainsi, l’ASM Clermont Auvergne doit faire face à un dilemme complexe, exemple typique des défis auxquels les clubs de rugby sont confrontés dans le jeu diplomatique international.
Le manager clermontois a exprimé haut et fort son amertume, illustrant le désarroi que peuvent ressentir les clubs en proie aux appels du pied des sélections nationales.
Quelle que soit l’issue de cet épisode, il est clair que cette situation a laissé un goût amer à Clermont, et qu’une réflexion approfondie sur les relations entre clubs et sélections semble plus que jamais nécessaire.
Photo : Icon Sport