Avant la réception des Bristol Bears en Champions Cup, le ton est donné par Christophe Urios, le manager de l’ASM Clermont. L’exigence est de mise, alors que la qualification pour les huitièmes de finale est encore jouable. Pour Urios, le match est plus qu’un simple affrontement ; il doit marquer un tournant pour la saison de son équipe.
« Cela doit être un match marqueur »
Lors d’une conférence de presse tenue avant ce rendez-vous crucial, Urios a clairement exprimé ses attentes :
« Cela doit être un match marqueur »
Christophe Urios
Le manager clermontois a perçu de la déception au sein de son groupe après leur dernier match, signe que les joueurs sont prêts à rebondir avec orgueil.
La rencontre est d’autant plus importante qu’elle précède une période de doublons avec le Six Nations, durant laquelle le club devra solidifier sa place en Top 14.
Un impératif de discipline
La discipline est un sujet brûlant pour Clermont. Avec quatre cartons pour plaquage haut en cinq matchs, Urios est conscient de la nécessité de s’adapter aux règles strictes de la Champions Cup pour briller sur la scène européenne.
« Cette compétition ne tolère rien, et c’est très bien, il faut protéger les joueurs »
Christophe Urios
A-t-il souligné, évoquant le carton rouge infligé à Giorgi Akhaladze comme exemple de la sévérité arbitrale.
Un adversaire imprévisible
En face, Bristol représente un défi avec leur capacité à jouer intensément et à éviter le jeu au pied. Urios a identifié une stratégie claire : la possession du ballon.
Moins son équipe se retrouvera sans le cuir, moins elle sera en danger. Une offensive performante et un plan de jeu adapté seront essentiels pour contrecarrer les Bears.
La rencontre s’annonce déterminante pour l’ASM Clermont, qui n’avait pas pu goûter aux phases finales européennes lors des précédentes saisons. Urios et ses hommes y voient une opportunité de démontrer leur progression et de relancer leur saison.
Le message est sans équivoque : il est l’heure pour Clermont de montrer son vrai visage et de faire parler son orgueil.
Photo: Romain Biard/Icon Sport