Le Rugby Club Toulonnais se trouve face à un défi de taille : remplacer l’irremplaçable Baptiste Serin, absent pour plusieurs mois. La blessure du demi de mêlée, survenue à l’issue de la confrontation avec Exeter, pousse Pierre Mignoni à envisager toutes les options. Mais que faire lorsque le sport devient un casse-tête ? Comment combler un vide laissé par l’un des talents incontestés du rugby français ?
L’éventualité d’un joker médical : patience et stratégie
En conférence de presse, Pierre Mignoni n’a pas éludé la question du joker médical. Actu Rugby, qui rend compte de ses propos, souligne la détermination du manager à agir avec réflexion.
« Nous avons des demis de mêlée valides, et il est possible qu’on cherche quelqu’un. Mais encore une fois, on ne prendra pas quelqu’un pour prendre quelqu’un »
Pierre Mignoni
Une prise de position mûrement réfléchie qui témoigne de l’importance de la cohérence dans l’équipe malgré les imprévus.
Les remplaçants déjà en place : une opportunité à saisir ?
Ben White et Jules Danglot sont en position de saisir leur chance. Pour White, Mignoni a des éloges :
« Il montre de très belles choses ».
Pierre Mignoni
Quant à Danglot, il s’agit d’un potentiel à modeler et à exploiter. Le manager de Toulon voit en son jeune joueur « une super opportunité » et attend de lui qu’il comprenne les attentes placées en ses performances.
Une équipe en équilibre entre opportunités et défis
Le RCT, bien que confronté à l’absence de Serin, n’est pas sans ressources. Mignoni se montre prudent quant à la recherche d’un joker médical, réfléchissant à l’adéquation entre besoin immédiat et vision à long terme. Les remplaçants en interne pourraient être l’occasion pour Toulon de redéfinir ses forces et de continuer sa quête de la victoire. Reste à se demander : les choix de Mignoni porteront-ils leurs fruits sur le terrain ?
Pour ne rien manquer de cette stratégie en devenir, restons attentifs à l’évolution du RCT et à la capacité de ses joueurs à élever leur jeu en l’absence d’un de leurs maillons clés. Après tout, ne dit-on pas que c’est dans l’adversité que l’on reconnaît les grands ?
Photo : Anthony Dibon/Icon Sport