Frédéric Guin
Le Castres Olympique, qui a perdu son duo d’entraineurs et quelques joueurs cadres comme Tekori ou Andreu, a néanmoins réussi à attirer dans ses filets le plaqueur infatigable des Lions britanniques Richie Gray (31 sélections avec l’Ecosse.)
Cependant, la meilleure recrue ne pourrait être autre que Rory Kockott. En décembre dernier, l’imbroglio autour du demi de mêlée avait provoqué quelques remous du côté du Tarn. En partance pour les Sharks, son ancien club, puis annoncé ensuite au Stade toulousain, le sud-africain sera finalement bel et bien castrais la saison prochaine. Et c’est une excellente nouvelle pour Mathias Rolland et son staff.
Un leader et buteur hors pair
Meneur d’hommes, puissant à l’impact du fait de son gabarit impressionnant pour le poste (1,80 pour 92 kilos), buteur très régulier, il finit meilleur réalisateur du top 14 la saison dernière (376 points), devant Johnny Wilkinson. C’est également lui qui mena Castres vers son quatrième bouclier de Brennus en marquant le premier essai de la finale et surclassant son homologue toulonnais Frédéric Michalak. Titulaire à pas moins de 24 reprises l’an dernier, il devra rester mobilisé tout au long de la saison, du fait de la concurrence de l’international français Julien Tomas et de l’ancien bayonnais Cédric Garcia. Qu’on se le dise, si le sud-africain entame le nouvel exercice sur les mêmes bases, la meilleure affaire castraise sera sans doute venue de l’intérieur. Mais Rory Kockott, après son départ avorté et un titre de champion en poche aura-t-il les mêmes motivations ?
Kockott, meilleure recrue du Castres Olympique ? C’est notre débat !
Thomas Michel