D.R.
Remis en cause par un vote des joueurs, puis confirmé à son poste par la direction du CAB, Didier Casadéï a évoqué son cas dans les colonnes de La Montagne :
« J’ai joué quinze ans. Et chaque année, si j’avais pu, j’aurai viré mon entraîneur. Dans une série de défaites, chacun donne son opinion. Dans n’importe quelle branche professionnelle, combien de personnes diraient qu’ils ne veulent plus de leur patron ? Ce n’est pas du tout surprenant et même tout à fait normal (…) On a toujours été à l’écoute des joueurs. On va le rester, essayer de faire en sorte que tout le monde soit heureux. Mais nous entraînons un groupe de quarante mecs, dont seulement vingt jouent le week-end. C’est impossible de satisfaire tout le monde (…) Je ne fuis pas mes responsabilités, ce n’est pas mon tempérament. Et je ne dis pas que j’aurais fait mieux que les autres. Je découvre le métier d’entraîneur des avants à part entière. Je sais juste que la pression ne m’effraie pas. Je m’en suis nourri pour élever mon niveau de jeu. Elle me transcende ».
Le CAB affronte ce soir Sale en challenge européen au Stadium (20h45) et cherchera à briser une spirale de cinq défaites consécutives en Top 14.