D.R.
Arrivé cet été en Corrèze en provenance de Nice (Fédérale 1), l’arrière du CAB Julien Caminati a réussi ses premiers pas en Top 14, avec une entrée déterminante à Paris. Le début de la réussite pour un joueur au parcours atypique, qui l’avait éloigné quasi-définitivement du rugby pro.
« Je suis ici pour ne pas avoir de regrets dans vingt ans, confie-t-il dans les colonnes de La Montagne. Et je suis lucide, si je n’avais pas rencontré cet agent (Laurent Quaglia NDLR), je serai encore à Nice. Je ne vais pas m’enflammer. Dans la vie, rien n’est acquis. Je peux mefaire les coirés demain , ou me faire écraser en scooter. Je veux profiter, je kiffe, c’est tout ».
Après des échecs en catégories de jeunes à Narbonne et Castres, Caminati ne veut pas manquer sa chance : « J’ai tendu la joue une fois et j’ai pris une vraie tarte en pleine face. Je ne la tendrai plus. Maus au fond, cela m’a servi. Aujourd’hui, à Brive, je n’ai rien à perdre, mais tout à gagner ».