Après la perte de son titulaire au poste d’ouvreur, Fabien Galthié va devoir faire des choix pour son futur numéro 10 à la Coupe du Monde.
Matthieu Jalibert
Certainement l’option la plus logique pour le sélectionneur français. L’ouvreur bordelais fait office de doublure pour le toulousain depuis la prise quatre ans et a également été titulaire à plusieurs reprises que ce soit lors de la tournée en Australie ou lors du premier match contre l’Écosse.
Excellent au pied, meneur de jeu, le Bordelais a toutes les qualités pour postuler au titre de numéro un pour le Mondial.
Antoine Hastoy
Déjà très bon avec la Section Paloise, c’est son arrivée à La Rochelle qui aura fait basculer l’ouvreur dans une nouvelle dimension. Le remplacent de Ihaia West aura parfaitement endossé les responsabilités qui lui ont été présentés.
Champion d’Europe, métronome de son équipe et buteur quasiment infaillible, Antoine Hastoy peut-il chiper la place de numéro un ?
Thomas Ramos
Si il y a bien un joueur qui a crevé l’écran cette saison, c’est bel et bien Thomas Ramos. Meilleur marqueur des Bleus durant le Tournoi, auteur d’une saison de métronome avec le Stade Toulousain, l’arrière de formation peut aisément se glisser dans la peau d’un ouvreur quand il le faut, comme il l’a déjà été 26 fois avec le Champion de France.
Plus à l’aise à l’arrière, le challenge a déjà su être relevé avec brio par le joueur de 28 ans. Sera-t-il le choix surprise du staff bleu ?
Les autres options ?
Des demis d’ouvertures en France, ce n’est pas ce qui manque. Des demis d’ouverture possédant un niveau international, ça c’est une autre histoire. Par le passé, nombreux ont été les ouvreur à gouter aux joies de la sélection internationale : Camille Lopez, Louis Carbonel, Anthony Belleau, Jules Plisson…
De là à dire qu’ils seront rappelés, il n’y a qu’un pas mais le staff tricolore est capable de nous réserver des surprises.
Pourquoi pas la jeunesse alors ? On peut penser au récemment champion du monde U2O, Hugo Reus qui aura montré tout son talent pour porter les siens jusqu’au sommet mais à part lui, peu de jeunes pousses peuvent pour le moment prétendre aux Bleus.