Dans le paysage du rugby français, le Biarritz Olympique est actuellement sous les projecteurs, non pas pour ses performances sportives, mais pour l’arrivée d’un nouvel acteur financier qui divise : Pierre-Edouard Sterin.
Milliardaire libertarien classé parmi les plus grandes fortunes de France avec un empire bâti autour de sa société Smartbox et de son influence dans le milieu entrepreneurial, Sterin s’aventure désormais dans le monde du rugby, en acceptant de devenir l’un des partenaires financiers du club basque.
Un partenariat qui soulève des questions
Pierre-Edouard Sterin, décrit comme un individu proche des idées de l’extrême droite, sa démarche pourrait bien bouleverser l’image traditionnelle du club.
La maire de Biarritz, Maider Arosteguy, a tenté de dissiper les malentendus en dépeignant un homme :
« parfaitement humble et plutôt effectivement catholique »
La maire de Biarritz, Maider Arosteguy
Toutefois, ce qui interpelle, c’est le contraste entre la figure de l’investisseur philanthrope et le spectre de l’extrême droite qui pourrait ternir la réputation du club. Une situation qui « embarrasse » selon les termes de L’Équipe qui a ajouté que l’initiative du partenariat ne venait pas de la nouvelle gouvernance du club, mais de la municipalité, pour investir probablement dans le projet Aguiléra et non pour entrer directement dans la SASP BOPB.
Un enjeu qui dépasse le sportif
La projection d’une telle image révèle les facettes souvent opaques du sport professionnel où les intérêts économiques rencontrant les idéologies privées peuvent créer des frictions importantes.
Il est clair que pour le Biarritz Olympique, il ne s’agira pas seulement d’une question de financement, mais bien d’une réflexion sur les valeurs que le club souhaite incarner.
Dans l’immédiat, les supporters du Biarritz Olympique, ainsi que le monde du rugby français, devront suivre avec attention les prochains développements et les réactions qui en découleront.
Car si l’apport financier est vital pour le développement d’un club, les principes et l’image véhiculée le sont tout autant.
En conclusion, le Biarritz Olympique se trouve à une croisée des chemins, où l’argent vient à la rencontre de l’idéologie. Reste à savoir quel chemin le club choisira de suivre pour son avenir.