Dans une interview accordée à Sud-Ouest, Sylvain Marconnet explique pourquoi il s’est engagé avec Biarritz. Le pilier international (34 ans, 80 sélections) a de l’ambition et le fait savoir.
« Depuis un certain temps le BO fait preuve d’une grande régularité, en championnat, en H Cup. C’est un club qui a de l’ambition. Il y a de nombreux joueurs que je connais très bien, avec qui j’ai joué à Paris ou en équipe de France. Ça a vraiment pesé. J’ai aussi joué avec Jean-Michel Gonzalez en France A, j’ai affronté Laurent Rodriguez… Mais aussi l’envie d’évoluer dans un pack qui a été redoutable cette saison. C’est un challenge d’être confronté à des piliers de très haut niveau. J’aime la concurrence, ça tire l’équipe vers le haut. Aujourd’hui, j’ai envie de me mettre en danger. J’ai envie de renouer avec le plaisir dans une équipe qui a envie de réussir. Alors à cause, ou grâce à mon statut, on va attendre beaucoup de moi. J’ai l’intention d’être exigeant avec moi-même. Je suis un compétiteur. On a tous des ambitions individuelles mais on doit servir le collectif. Si je ne dois pas jouer pour le bien de l’équipe, je l’accepterai. »
« La Coupe du monde est un objectif. Très clairement. J’ai voulu me remettre en question, c’est pour me donner les moyens de disputer cet événement. C’est le dernier objectif de ma carrière. Je veux surtout ne pas avoir de regrets. »
« Au Stade Français, j’étais arrivé au bout sportivement. Et puis j’ai découvert le Pays Basque, j’apprécie la région, les gens. Au stade Français, j’étais arrivé au bout de l’aventure. Il y a un moment où il faut savoir tourner la page. Je pense que c’était une sage décision de ma part. Depuis quelque temps, j’étais dans une forme de routine. Je me laissais un peu vivre. Je ne prenais plus de plaisir, c’est ce qui m’a fait partir. »