Bernard Laporte quitte ses fonctions de vice-président !

LOGO WORLD RUGBY 2020.svg
Posté par K. D. le 14 décembre 2022

Suite à sa condamnation à deux ans de prison avec sursis , Bernard Laporte s’est volontairement retiré de son poste de vice-président de World Rugby.

Le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte s’est retiré temporairement et volontairement de son poste de vice-président de World Rugby .

Une décision qui fait suite à sa condamnation mardi dernier à deux ans de prison avec sursis et 75 000€ d’amende pour corruption passive et trafic d’influence.

Dans son communiqué World Rugby déclarait sobrement :

« World Rugby prend note de la décision prise par son vice-président Bernard Laporte de se retirer temporairement et volontairement de toutes les fonctions occupées au sein de la gouvernance de la fédération internationale, avec effet immédiat, suite à sa condamnation par le tribunal français dans le cadre d’une affaire nationale, et dans l’attente de l’issue de son appel.

Tout en respectant la décision de Laporte et son droit d’appel, en raison de la nature sérieuse du verdict, le Comité Exécutif de World Rugby a confié le dossier à son responsable de l’éthique indépendant pour examen conformément à son code d’intégrité.

World Rugby ne fera pas d’autres commentaires jusqu’à la conclusion de la procédure.« 

Bernard Laporte reste cependant à la tête de la FFR puisque l’exécution provisoire de son interdiction de toute activité dans le monde du rugby pendant deux ans n’a pas été prononcée .

La situation pourrait dans un avenir proche devenir intenable pour Bernard Laporte car plusieurs voix se sont déjà élevées réclamant son départ de la FFR , notamment celle de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra .

Dans un communiqué relayé par l’équipe, la ministre s’est montré sans équivoque à ce sujet :

« En termes de bonne gouvernance, la ministre considère que ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l’état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions à la tête d’une Fédération délégataire d’une mission de service public, à un moment aussi décisif pour le rugby français que la dernière ligne droite avant une Coupe du monde de rugby où la France recevra les nations du monde entier. La ministre appelle donc à ce qu’un nouveau temps démocratique permette aussi rapidement que possible au rugby français de repartir sur des bases suffisamment saines et solides, avec une gouvernance de la Fédération qui aura la pleine confiance des clubs et saura rassembler. Elle est attachée, dans un cadre éthique et de gouvernance clair, au principe d’autonomie des fédérations et à son respect. C’est donc aux instances de la Fédération qu’il revient aujourd’hui de prendre leurs responsabilités. «